L’une des plus grandes opérations minières Bitcoin (BTC) en Amérique du Nord, Marathon Digital Holdings, a partagé dans une mise à jour qu’elle a expérimenté l’overclocking pour augmenter son avantage concurrentiel dans l’industrie minière BTC.
L’overclocking est la pratique consistant à augmenter la vitesse d’horloge de l’unité centrale de traitement (CPU) ou de l’unité de traitement graphique (GPU) d’un ordinateur au-delà de la vitesse maximale nominale du fabricant, ce qui peut entraîner une amélioration des performances dans certaines tâches.
Selon un communiqué de presse, Marathon produit 475 BTC en décembre 2022, portant son total de Bitcoin extrait au cours de l’exercice 2022 à 4 144 BTC, soit une augmentation de 30 % par rapport aux 3 197 BTC produits en 2021.
Le président-directeur général de Marathon, Fred Thiel, a commenté la décision de l’entreprise d’expérimenter l’overclocking, en déclarant : « Ces efforts nous permettent de développer davantage nos avantages concurrentiels et de devenir une entreprise plus efficace et plus résiliente à mesure que nous continuons à croître. » Il ajouta:
« Nous avons également pris des mesures proactives pour renforcer notre position de liquidité et améliorer les performances de notre flotte minière. »
Actuellement, la société compte environ 69 000 mineurs actifs, capables de produire environ 7 exahashs par seconde, selon sa mise à jour.
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Le succès de Marathon Digital dans l’espace Bitcoin peut être attribué à son partenariat avec Silvergate Bank, une société de services financiers qui fournit des solutions bancaires et de liquidité à l’industrie de la monnaie numérique.
Le 5 janvier, Cointelegraph a rapporté que Silvergate Bank avait été forcée de vendre ses actifs à perte et de réduire ses effectifs de 40 % pour couvrir 8,1 milliards de dollars de retraits en raison d’une ruée bancaire déclenchée par l’effondrement soudain de FTX.
Le 16 décembre, un recours collectif a été déposé contre Silvergate dans le but de le tenir responsable de son rôle présumé dans la perte des fonds des clients FTX. Le procès allègue que la banque est responsable de son implication dans « la poursuite de la fraude à l’investissement de FTX ».