Le reste de la campagne devrait porter sur le repêchage et l’échange ou la suppression d’une longue liste d’anciens combattants improductifs de la liste.
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Le bombardement de 9-2 que les Capitals de Washington ont infligé aux Canadiens le soir du Nouvel An contenait les fils de plusieurs récits qui domineront en 2023, du moins du point de vue des fous de hockey de cette ville.
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D’abord et de toute évidence, la saison des Canadiens s’est une fois de plus effondrée en décembre. Tout espoir que les jeunes de Martin St. Louis pourraient porter cette édition du CH en séries éliminatoires a été balayé par la réalité du voyage brutal habituel de sept matchs sur la route des Fêtes, avec un match à jouer.
Deuxièmement, le tour du chapeau d’Alexander Ovechkin sur les malheureux Canadiens l’a propulsé plus près du record de buts en carrière de Wayne Gretzky, alors même que l’ami d’Ovechkin, Vladimir Poutine, fait pleuvoir des missiles sur les civils et les infrastructures en Ukraine et empêche les expéditions humanitaires de céréales de quitter les ports russes.
Pourquoi Ovechkin joue-t-il toujours dans la LNH? Pourquoi n’a-t-il pas été suspendu et expulsé en raison de son soutien actif et vocal à un dictateur meurtrier ? Cette question promet d’être un thème récurrent en 2023.
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Plus près de chez nous, l’attention s’est déplacée du hockey en mai vers la possibilité que les Canadiens deviennent un incontournable en mai et juin pour la prochaine décennie, leur fortune propulsée par un jeune homme nommé Connor Bedard, qui est maintenant clairement la tête et les épaules au-dessus les prétendus concurrents pour la première place du repêchage. Oubliez Adam Fantilli, Leo Carlsson et Matvei Michkov (à condition qu’une équipe de la LNH soit assez stupide pour plonger dans des jeux d’esprit avec Poutine pour les droits de Michkov.)
Bedard est The One, aussi sûrement que Connor McDavid était The One en 2015 – mais les prix de consolation sont excellents et une équipe qui a encore besoin d’un ou deux autres attaquants parmi les six premiers devrait pouvoir les trouver au repêchage de 2023.
Pour les Canadiens, le reste de la saison sera consacré au repêchage, à l’échange ou au retrait d’une longue liste de vétérans improductifs de l’alignement et au développement continu des jeunes, en particulier cette cargaison de jeunes défenseurs.
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Avec leur propre choix de premier tour et celui des Panthers de la Floride en difficulté, les Canadiens ont au moins un tir extérieur sur Bedard. Il est plus susceptible de se retrouver dans un avant-poste de Bettman abandonné au hockey comme Arizona ou Anaheim, ou de jouer pour une organisation presque comiquement inepte des Blackhawks de Chicago, ou d’être mis au banc pour ne pas avoir arrêté les rondelles avec son visage par John Tortorella à Philadelphie – mais au moins le Les Canadiens sont à la chasse et Montréal serait une destination splendide pour un jeune joueur qui deviendrait instantanément la plus grande vedette de l’équipe depuis Guy Lafleur.
Le repêchage et la nécessité de se débarrasser des vétérans inertes Evgenii Dadonov, Jonathan Drouin et Joel Armia seront à l’avant-plan d’ici la date limite des échanges dans deux mois. Malheureusement, les directeurs généraux du calibre de Mike Milbury sont rares dans la LNH d’aujourd’hui et si Kent Hughes doit trouver un partenaire commercial prêt à retourner un choix de repêchage de début de ronde, il devra être pour des vétérans plus productifs comme Sean Monahan, Joel Edmundson, David Savard, Mike Hoffman et Josh Anderson.
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La partie difficile pour Hughes est que sa liste est lourdement pondérée par des contrats gonflés distribués par son prédécesseur Marc Bergevin, qui aimait offrir des contrats à long terme à quiconque ne s’appelait pas Andrei Markov. Dadonov et Drouin sont sur des contrats expirant, mais Armia a deux ans pour gagner 3,4 millions de dollars par saison, alors qu’il reste le favori pour le prix Scott Gomez Zero Effort.
Les autres équipes professionnelles de haut niveau de Montréal, CF Montréal et les Alouettes, semblent plus déterminées à creuser la franchise de l’intérieur. Dans les deux cas, la propriété est le problème.
Pour les Alouettes, c’est une situation de propriété ambiguë, la succession de Sid Spiegel n’offrant pas un nouveau contrat au président de l’équipe, Mario Cecchini. Avec Danny Maciocia qui fait venir son copain Jason Maas comme entraîneur-chef, les Alouettes semblent susceptibles de se classer médiocres.
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Pour CF Montréal, le problème est Joey Saputo, dont l’explosion estivale avec l’entraîneur Wilfried Nancy a mené au départ de Nancy pour Columbus. Cela a coûté à la franchise le meilleur manager qu’elle ait jamais eu et sans lui, il est très peu probable que le club puisse reproduire sa deuxième place dans la Conférence Est de la MLS.
Pendant ce temps, le tournoi mondial junior se poursuit, et bon nombre des problèmes de Hockey Canada qui ont fait les manchettes en 2022 ne sont toujours pas résolus. Le PDG de Toxic, Scott Smith, a peut-être démissionné sous la contrainte, un nouveau conseil d’administration a peut-être été nommé et un nouvel énoncé de mission ambitieux rédigé – mais qu’est-ce qui a vraiment changé, le cas échéant?
Cela vaut la peine d’être surveillé, car la meilleure gouvernance que Hockey Canada peut recevoir provient d’une pression publique incessante.
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Bonne année, les amis. Et bonne chance avec Connor Bedard, hein ?
Héros: Connor Bedard, Marie-Philip Poulin, Arber Xhekaj, Kaiden Guhle, Shai Gilgeous-Alexander, Bennedict Mathurin, Luka Doncic, l’équipe canadienne de Coupe Davis, Félix Auger-Aliassime &&&& last but not least, l’immortel et joyeux Pelé.
Zéros : Hockey Canada, Joel Armia, Evgenii Dadonov, Jonathan Drouin, Logan Mailloux, Gary Stern, Joey Saputo, Rosie Barton, Evan Dean, Claude Brochu, David Samson &&&& last but not least, Jeffrey Loria.
Maintenant et pour toujours.
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