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Cet examen philosophique détaillé de l’histoire, des buts et des manifestations de la rébellion place ses considérations dans le contexte de la question de savoir si les attitudes de la réalité contemporaine envers le meurtre, qu’elles soient institutionnalisées ou individualisées, sont justifiées. D’autres éléments contextuels incluent l’accent mis sur la valeur de l’individu, l’effet que la modération et l’excès ont sur les intentions et les actions de la rébellion, et la relation entre la rébellion et l’art.
Dans son introduction, l’auteur professe présente son intention d’examiner les origines de l’impulsion individuelle et collective de l’humanité vers la rébellion. Il relie à la fois l’intention et l’examen à la question de savoir si le meurtre, soit sanctionné par la société gouvernante, soit déclenché à la suite d’un désenchantement individuel, est jamais justifié. La relation entre l’esprit/les intentions de la rébellion et le meurtre est explorée, dans divers contextes, tout au long du livre, à partir de la partie 1, « Le rebelle », où l’auteur donne une brève définition de la rébellion, commence un examen détaillé des différentes sortes de rébellion, et explore la relation entre la rébellion, l’histoire et le meurtre.
La deuxième partie, « La rébellion métaphysique », utilise des éléments de la mythologie grecque, de l’histoire romaine et de la Bible comme contexte pour son examen de l’histoire et de l’esprit de la rébellion. Il explore ensuite le travail des philosophes européens, en particulier Nietzsche et Hegel, pour examiner la relation de la rébellion avec les systèmes de croyance contemporains, en particulier le nihilisme.
La partie 3, « Rébellion historique », place l’examen par l’auteur des manifestations spécifiques et archétypales de la rébellion dans le contexte d’une analyse de la Révolution française, en prenant des incidents et des individus associés à cet événement historique particulier, en les examinant dans le contexte de ses théories sur les origines de la rébellion, et explore les façons dont ces origines (sans doute idéalistes) se sont corrompues. L’examen de cette corruption emmène l’auteur dans une considération détaillée de la révolution communiste, qui, selon lui, emploie diverses formes de terrorisme pour assurer la poursuite de son programme intéressé. Ici, il trace des lignes de distinction prudentes entre le rationnel et l’irrationnel, suggérant que la rébellion est à certains égards ancrée dans le premier, tandis que la révolution est à bien des égards ancrée dans le second.
La quatrième partie, « La rébellion et l’art », oriente l’analyse de l’auteur dans une autre direction. Plutôt que d’explorer l’idée de rébellion d’un point de vue historique et/ou factuel, il définit l’esprit de rébellion en le comparant à l’esprit de la création artistique, suggérant que les deux viennent essentiellement du même lieu – le désir existentialiste d’affirmer la valeur de l’existence humaine individuelle et l’espoir inhérent à cette affirmation.
Dans la partie 5, « L’espoir au méridien », l’auteur se place, lui et ses écrits, à un moment clé de l’histoire – le milieu du XXe siècle, après que deux guerres mondiales ont endommagé la psyché collective du monde et en ont chassé certaines parties (en particulier le Soviet communiste Union, qui préoccupe particulièrement l’auteur) dans une profonde instabilité sociale, politique et spirituelle. Dans cette section, l’auteur revient sur la question de savoir si le meurtre est jamais justifié, en examinant le sujet en termes à la fois philosophiques et historiques.
Le livre se termine par l’expression de l’espoir qu’à travers la modération, tant chez l’individu que dans la société dans laquelle il vit, l’esprit pur et altruiste de rébellion (dans laquelle le bien ultime de tous est le principal moteur de l’action) prendra sa place. lieu comme un aspect déterminant de la quête de l’humanité pour s’améliorer.
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