La hausse des prix représente désormais le plus gros risque d’inflation depuis l’adoption des objectifs en 1991
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La Banque du Canada continuera de fixer les taux d’intérêt en vue de maintenir la progression de l’indice des prix à la consommation (IPC) à un taux annuel d’environ 2 %, bien qu’avec plus de souplesse que par le passé pour tester la non-inflation de l’économie Limitation de vitesse.
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Chrystia Freeland, la ministre des Finances, et Tiff Macklem, le gouverneur de la banque centrale, ont fait cette annonce dans une déclaration conjointe le 13 décembre, concluant quatre années d’études et de débats sur la façon dont le Canada devrait mener la politique monétaire, l’examen le plus approfondi depuis celui de Brian Mulroney Le gouvernement progressiste-conservateur a approuvé une cible d’inflation au début des années 1990.
Le gouvernement fédéral, qui est ultimement responsable de la politique monétaire, renouvelle le mandat de la Banque du Canada tous les cinq ans, puis laisse les banquiers centraux seuls à atteindre leurs objectifs. La convention vise à donner à la banque centrale l’indépendance des politiciens, qui pourraient autrement s’appuyer sur les décideurs politiques pour ajouter des considérations politiques lors des délibérations sur la meilleure façon de gérer l’inflation.
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Le nouveau mandat reconnaît que les vieilles idées sur la relation entre l’emploi et l’inflation ont été bouleversées par l’évolution démographique et les changements technologiques.
Macklem et ses députés au Conseil des gouverneurs auront le feu vert pour sonder les définitions existantes de «l’emploi maximum», un état théorique où tous ceux qui veulent un emploi en ont un, et donc tout stimulus supplémentaire alimenterait les pressions à la hausse sur les prix.
Mais l’accord mis à jour laisse peu de doute sur le fait que l’objectif principal de la Banque du Canada continuera d’être la stabilité des prix. Les augmentations d’une année sur l’autre de l’IPC approchent les cinq pour cent, bien en dehors de la zone de confort de la banque centrale de un pour cent à trois pour cent. Les augmentations représentent le plus grand risque d’inflation depuis que la banque centrale a initialement adopté un objectif en février 1991, ce qui en fait un mauvais moment pour abandonner une approche de la politique monétaire qui a étouffé une menace similaire il y a trois décennies.
« Le gouvernement et la banque conviennent que, parce que des anticipations d’inflation bien ancrées sont essentielles pour parvenir à la fois à la stabilité des prix et à un emploi durable maximal, l’objectif principal de la politique monétaire est de maintenir une inflation faible et stable dans le temps », indique le nouvel accord. « La banque n’utilisera la flexibilité de la fourchette de un à trois pour cent que dans une mesure compatible avec le maintien des anticipations d’inflation à moyen terme bien ancrées à deux pour cent. »
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