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En 1959, l’écrivain argentin Julio Cortázar publie une nouvelle intitulée « El Perseguidor » (« Le Poursuivant ») qui donne vie à la scène bebop des années 1950 à Paris. Prenant pour sujet les derniers mois de la vie du prodigieux musicien de jazz Johnny Carter, l’histoire est à bien des égards une exploration de la carrière et de la vie personnelle du célèbre saxophoniste alto Charlie Parker, le musicien le plus influent du style de musique jazz. connu sous le nom de be-bop. « The Pursuer » offre un aperçu de la vie personnelle de Johnny, de sa grave toxicomanie et de son instabilité psychologique à ses profondes intuitions philosophiques, et suit les moments clés de la relation de Johnny avec son biographe et critique Bruno, le narrateur de l’histoire.
Avec sa structure narrative audacieuse, qui utilise des temps verbaux changeants pour renforcer sa conception stimulante du temps et de la philosophie, la nouvelle de Cortázar est clairement l’œuvre d’un écrivain talentueux et ambitieux. Au moment où il a publié ses premières nouvelles, comme « The Pursuer » à Paris, Cortázar avait commencé à s’établir parmi une communauté internationale d’écrivains innovants. Sa description des tensions entre le critique et l’artiste, le thème de la poursuite dans l’art et la vie, et les philosophies émergentes du temps et de l’espace, ont valu à « The Pursuer » une place parmi les textes classiques de la littérature post-Seconde Guerre mondiale. L’histoire a été initialement publiée dans la collection Las Armas Secretas (Les armes secrètes), mais la traduction de Paul Blackburn de l’espagnol est devenue disponible en Fin de partie et autres histoirespublié par Random House en 1963.
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