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Walter Lippmann était un journaliste influent et un théoricien politique du XXe siècle. Préface à la morale, son livre le plus connu et le plus influent, a été publié pour la première fois en 1929.
Dans une préface à la morale, Lippmann soutient que dans la société moderne, la foi religieuse traditionnelle a perdu son pouvoir de fonctionner comme source d’autorité morale. Il affirme que la doctrine religieuse ancienne n’est plus adaptée aux conditions de la vie moderne : les gouvernements se sont de plus en plus démocratisés, les populations se sont déplacées des milieux ruraux vers les milieux urbains et la tradition en général n’est pas adaptée aux diktats de la modernité. De plus, la politique démocratique de séparation de l’Église et de l’État a créé une atmosphère de tolérance religieuse, ce qui suggère que la foi religieuse est une question de préférence. De plus, le développement de la méthode scientifique a créé une atmosphère de doute quant aux prétentions de la doctrine religieuse.
Lippmann propose l’humanisme comme la philosophie la mieux adaptée pour remplacer le rôle de la religion dans la vie moderne. Il note que les maîtres de l’humanisme sont les sages ou sages, tels qu’Aristote, Bouddha, Confucius, Platon, Socrate et Spinoza, et qu’il appartient à l’individu de déterminer la valeur de sa sagesse. Il poursuit en observant que l’une des principales fonctions de la religion est d’enseigner la valeur de l’ascèse, ou l’abnégation volontaire, comme essentielle au bonheur humain. Lippmann décrit une attitude de « désintéressement » comme essentielle au développement d’une morale humaniste. Le désintéressement, pour Lippmann, est une approche de la réalité qui place la pensée objective avant le désir personnel. Il affirme que le rôle du moraliste dans la société moderne n’est pas, comme dans les religions traditionnelles, de châtier et de punir mais d’enseigner aux autres une moralité humaniste qui peut répondre aux besoins humains traditionnellement comblés par la religion.
Les thèmes centraux de Lippmann dans Une préface à la morale concernent la religion, la société moderne, l’autorité morale et l’humanisme.
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