Blue Origin a fait une autre tentative pour obtenir un contrat pour construire un atterrisseur lunaire pour les futures missions Artemis de la NASA. Il s’est associé à plusieurs autres entreprises pour la proposition, dont Boeing, Lockheed Martin et Draper. Astrobotic et Honeybee Robotics sont également impliqués.
En 2021, la NASA a donné à SpaceX un contrat de 2,9 milliards de dollars pour utiliser une version de Starship comme atterrisseur lunaire. Blue Origin a contesté cette décision, affirmant que « la décision de la NASA élimine les opportunités de concurrence, réduit considérablement la base d’approvisionnement et non seulement retarde, mais met également en danger le retour de l’Amérique sur la Lune ».
Le propriétaire de Blue Origin, Jeff Bezos, a écrit dans une lettre ouverte à l’administrateur de la NASA, Bill Nelson, en juillet de l’année dernière, que son entreprise était disposée à renoncer à jusqu’à 2 milliards de dollars de paiements en échange d’un contrat d’atterrisseur à prix fixe. Bezos s’est également plaint que la décision d’attribuer un seul contrat donnait à SpaceX « une longueur d’avance pluriannuelle de plusieurs milliards de dollars » et a affirmé qu’elle « avait brisé le moule des programmes spatiaux commerciaux réussis de la NASA en mettant fin à une concurrence significative pour les années à venir ».
La NASA avait l’intention d’attribuer deux contrats d’atterrisseur lunaire, mais elle a choisi de n’en émettre qu’un en raison de problèmes de financement. En août 2021, Blue Origin a déposé une plainte contre la NASA pour sa gestion du programme Human Landing System. Cependant, un juge de la Cour fédérale des réclamations a statué contre Blue Origin. Le procès a retardé les travaux sur l’atterrisseur de SpaceX et retardé une mission en équipage sur la Lune jusqu’en 2025.
Plus tôt cette année, la NASA a déclaré qu’elle accepterait à nouveau les propositions pour un deuxième projet d’atterrisseur lunaire. Désormais, Blue Origin reprend l’offre de l’agence. Comme Le journal de Wall Street note, Blue Origin devra faire face à la concurrence de Northrop Grumman et Leidos Dynetics. Northrop Grumman a travaillé avec Blue Origin lors de la première série d’appels d’offres.
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