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Mardi, la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a présenté son projet de loi clé, destiné à permettre à la province de repousser ce qu’elle appelle «la portée excessive du gouvernement fédéral».
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La motion controversée donnerait au gouvernement albertain un moyen d’ignorer potentiellement les lois ou règlements fédéraux qu’il considère comme préjudiciables aux intérêts de la province.
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Voici cinq choses que vous devez savoir sur la loi sur la souveraineté de l’Alberta dans un Canada uni.
1. La loi fonctionnera par une motion dans la législature
En vertu de la loi, un législateur présentera une motion déclarant qu’une politique fédérale est inconstitutionnelle ou nuisible à l’Alberta. Si la motion est adoptée, il fera des recommandations au Cabinet sur la façon de riposter. Il appartiendra au Cabinet de décider de la marche à suivre.
2. Le Cabinet pourra diriger diverses entités provinciales
Cela comprendra les municipalités, les organismes provinciaux et les groupes chargés d’administrer les programmes provinciaux. Cela pourrait également inclure les commissions scolaires et les hôpitaux.
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On pourrait leur dire comment appliquer – ou ne pas appliquer – les lois fédérales.
3. Le gouvernement UCP a déjà des idées sur quoi l’utiliser contre
Le gouvernement dit qu’il pourrait être utilisé dans le cas du projet de loi C-69;
le rachat d’armes à feu par le gouvernement fédéral; réductions prévues des émissions d’engrais; financement des soins de santé sous conditions.
Mais, jusqu’à présent, on ne sait pas comment il pourrait être utilisé dans ces situations.
4. Cela ne s’appliquera pas aux affaires judiciaires
Les premières discussions sur la Sovereignty Act laissaient entendre qu’elle donnerait au gouvernement de l’Alberta le pouvoir d’ignorer les décisions des tribunaux, mais les gens de la première ministre Danielle Smith avaient rejeté cette idée. Le gouvernement dit maintenant qu’il respectera les décisions des tribunaux.
5. Il donne au cabinet des pouvoirs unilatéraux pour modifier la législation
Si la motion est adoptée lors d’un débat à l’Assemblée législative, le Cabinet pourra modifier lui-même la législation. Mais le gouvernement a tenté de faire valoir que ces amendements feront l’objet d’un débat.
C’est déroutant – et le signe d’une nouvelle controverse à venir. Les universitaires débattent déjà de la constitutionnalité de la loi.
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