[ad_1]
« Pine » est un bel exemple du travail de la poétesse primée Kimiko Hahn et reflète son origine culturelle japonaise-américaine. Le poème est aussi délicat et subtil qu’une peinture japonaise. C’est aussi sensuel que la littérature préférée de Hahn, la poésie des femmes japonaises de la cour de l’ère Heian, et c’est aussi accessible que n’importe quel poème narratif américain moderne. Avec juste ce qu’il faut d’allusions et d’images, Hahn tape doucement sur l’épaule de son public et l’encourage (ainsi que son public étudiant fictif) à travailler plus dur, à creuser plus profondément dans leur âme afin de puiser dans une source créative qui non seulement les aidera à comprendre leurs émotions, mais les aidera également à créer un travail qui changera leur avenir en tant que lecteurs. C’est un poème sur l’écriture de la poésie ainsi qu’un poème de délices sensuels.
Le poème de Hahn a été publié en 1999 dans sa collection Moustique et Fourmi. Le titre de ce livre fait référence à une forme d’écriture utilisée il y a longtemps par les femmes asiatiques. L’écriture de Hahn est également influencée par la poésie japonaise traditionnelle appelée réservoir– un système utilisé par les femmes japonaises dans les temps anciens pour relier leurs émotions les unes aux autres, généralement après une rencontre nocturne avec leurs amants.
Dans « Pine », Hahn utilise le mot du titre de deux manières. En indiquant un pin, un symbole populaire dans la littérature, la culture et les traditions japonaises, Hahn fait référence à la force et à l’endurance, encourageant son public à traverser les difficultés qu’il peut rencontrer alors qu’il lutte pour écrire de la poésie et s’appuyer sur ces défis pour mettre leurs sentiments intérieurs en pleine lumière. Mais elle utilise aussi le « pin » d’une autre manière, plus américaine. En anglais, « pine » peut être un verbe. Se languir de quelque chose, c’est en avoir envie, bouder, ruminer. En d’autres termes, le sujet de ce poème est les émotions. L’orateur du poème veut ressentir des émotions, et elle encourage les jeunes poètes dans la dernière ligne du poème : « Alors pique ma peau.
[ad_2]
Source link -2