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Le gouverneur Tiff Macklem et ses fonctionnaires peuvent confortablement laisser leur taux de référence jusqu’à 100 points de base inférieur à celui de leurs homologues du sud, selon une enquête de Bloomberg.
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Plus de la moitié des 16 répondants disent que la Banque du Canada ne finira pas par marquer une pause. Mais Macklem devrait néanmoins cesser de grimper après la réunion de ce mois-ci ou en janvier, laissant les coûts d’emprunt à 4,25 %.
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Aux États-Unis, les marchés monétaires à court terme parient que le président Jerome Powell augmentera le taux des fonds fédéraux entre 4,75% et 5%.
Cet écart dans les attentes suggère que Macklem a une certaine flexibilité alors qu’il cherche un point final au cycle agressif de hausse des taux au Canada, juste au moment où l’élan de l’économie nationale commence à s’estomper.
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« La seule raison pour laquelle la Banque du Canada craindrait de s’écarter de la Fed serait la réaction de la devise », a déclaré Royce Mendes, responsable de la stratégie macro chez Desjardins Marchés des capitaux, par courrier électronique. « Étant donné qu’il existe déjà une divergence importante des prix sur les marchés, le taux de change aurait déjà dû en tenir compte. »
Le consensus dans l’enquête Bloomberg est partagé quant à savoir si la Banque du Canada augmentera les taux de 25 ou 50 points de base lors de sa réunion de mercredi prochain. Les données sur l’emploi attendues vendredi seront un élément clé de la décision.
Macklem et ses responsables ont déjà relevé le taux au jour le jour à 3,75 % par rapport au creux pandémique d’urgence de 0,25 % qui s’est maintenu jusqu’en mars. La Banque du Canada a surpris les marchés et la plupart des économistes lors de sa dernière réunion en optant pour une hausse d’un demi-point de pourcentage, en baisse par rapport à une augmentation de 75 points de base en septembre et à une hausse de 1 point de pourcentage en juillet.
L’enquête Bloomberg a eu lieu entre le 25 et le 30 novembre.
Autres faits saillants
- 94 % des répondants affirment que l’économie canadienne est plus sensible aux hausses de taux d’intérêt que celle des États-Unis
- La moitié des économistes estiment que les dernières prévisions de croissance économique de la Banque du Canada sont trop optimistes
- Les répondants s’attendent à ce que les décideurs commencent à réduire le taux au jour le jour en octobre 2023
- Près de 80 % affirment que les dépenses du gouvernement du Canada ne compromettent pas les efforts de la banque centrale pour ramener l’inflation à son objectif