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(Bloomberg) —
Les sociétés de réseaux énergétiques au Royaume-Uni auront 22,2 milliards de livres (26,6 milliards de dollars) à dépenser pour renforcer les réseaux locaux, car le virage vert du pays nécessite une électrification croissante.
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Bien qu’il s’agisse d’une somme énorme, c’est 12% de moins que ce que les six principales sociétés de réseau avaient proposé. Le budget couvrira tout, du service et de la maintenance aux mises à niveau de 14 réseaux locaux pour les cinq prochaines années, a déclaré mercredi le régulateur Ofgem dans un communiqué.
Les services publics, y compris SSE Plc, Scottish Power d’Iberdrola SA et National Grid Plc, sont à l’avant-garde de la campagne d’électrification du pays, car ce sont les lignes électriques auxquelles les bornes de recharge pour voitures électriques, les pompes à chaleur dans les maisons et les centrales locales d’énergie renouvelable sont connectées.
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« L’économie de l’énergie a changé, les énergies renouvelables propres comme l’énergie éolienne et solaire s’avérant moins chères que le gaz importé coûteux », a déclaré Akshay Kaul, directeur par intérim des infrastructures et de la sécurité d’approvisionnement d’Ofgem. « Ces nouvelles sources de production à faible émission de carbone devront également être connectées à un réseau électrique étendu. »
Ces liaisons locales fonctionnent à une tension inférieure à celle de l’épine dorsale des lignes de transmission, qui, par exemple, acheminent l’électricité des parcs éoliens en Écosse vers les centres de demande plus au sud.
Les réseaux sont des investissements souhaitables car le contrôle des prix donne une certitude sur les rendements. La semaine dernière, SSE a vendu une participation de 25 % dans son entreprise de distribution au Conseil du régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario pour environ 1,5 milliard de livres sterling.
Le taux de rendement des capitaux propres a été fixé à 5,23 %, contre 4,75 % dans une proposition antérieure, mais encore loin des 6 % de la période de contrôle des prix précédente. Le contrôle des prix s’étend du 1er avril de l’année prochaine au 31 mars 2028.
(Mises à jour avec le coût des capitaux propres au septième paragraphe.)