LILLEY: Les libéraux de Trudeau disent aux députés d’être prêts pour les élections et de lever des fonds d’ici le printemps

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Les Canadiens se rendront-ils aux urnes pour une élection fédérale au printemps prochain?

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Cela reste à voir, mais nous savons que les libéraux de Trudeau ont dit à leurs troupes d’être prêtes.

Le parti au pouvoir a informé ses députés actuels que s’ils veulent conserver la nomination avant les prochaines élections, ils doivent s’occuper de la collecte de fonds et de la campagne maintenant.

Selon une publication sur le propre site Web du libéral, les députés devraient avoir organisé « au moins 3 journées d’action de contact avec les électeurs » et avoir tenté « au moins 3 500 coups de porte ou 7 500 appels téléphoniques » aux côtés de bénévoles du parti. Ce sont les exigences de sensibilisation de la communauté, puis il y a les exigences financières pour que les députés actuels soient autorisés à conserver leur nomination libérale sans contestation.

Le parti demande aux députés de s’assurer que leurs associations de circonscription disposent d’« au moins 65 % de la limite de dépenses électorales prévue » et d’inscrire au moins 40 donateurs mensuels supplémentaires au « Fonds de la victoire » du parti.

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C’est plus d’argent que ce que les libéraux ont demandé dans le passé, et un signe certain que les patrons du parti central veulent être prêts. C’est aussi de la politique intelligente, si nous sommes complètement honnêtes.

Dans les parlements minoritaires, les partis doivent toujours être prêts pour une élection anticipée. Cela comprend une situation où des ententes sont en place, comme celle entre les libéraux de Trudeau et le NPD de Jagmeet Singh.

Bien que cet accord soit censé maintenir le gouvernement actuel en place jusqu’en 2025, ce n’est pas une certitude. Le NPD pourrait facilement retirer son soutien en raison d’un désaccord, ou les libéraux pourraient voir une opportunité et la saisir.

Comme tous ceux qui ont été impliqués dans des parlements minoritaires vous le diront, quelqu’un doit toujours planifier une éventuelle élection.

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Ce n’est pas différent pour le côté conservateur qui cherche à se préparer. Le chef Pierre Poilievre continue de chercher à doter son bureau et à reconstruire l’appareil du parti après avoir fait une rupture nette avec l’ancienne équipe d’O’Toole.

Au fur et à mesure que ce processus se poursuit, Poilievre a été en mesure de remplir certains rôles clés avec des personnes qui ont l’expérience de gagner des élections. Mike Crase, le nouveau directeur général du Parti conservateur du Canada, s’est joint à l’équipe de Poilievre après avoir dirigé le Parti progressiste-conservateur de l’Ontario depuis 2018 et participé à deux victoires électorales successives.

En plus de Crase, un certain nombre d’employés ayant de l’expérience à Queen’s Park se sont joints aux efforts de Poilievre. C’est ce genre d’expérience qui aidera l’équipe de Poilievre lors des prochaines élections.

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L’argent est ce qui fait bouger le monde politique, et sur ce front, les conservateurs continuent de dominer. En 2021, les conservateurs ont recueilli 26 millions de dollars contre 18 millions de dollars pour les libéraux et jusqu’à présent cette année, les conservateurs ont surpassé le parti au pouvoir à chaque trimestre.

Aucun des deux principaux partis ne fait pression pour des élections anticipées dans la nouvelle année, mais les deux se préparent. Des plans sont mis en place et des préparatifs sont en cours pour s’assurer qu’une campagne surprise puisse être menée.

À ce stade, une élection au printemps est peu probable, mais mars est loin et, comme le dit le proverbe, une semaine peut être une éternité en politique. Il existe une possibilité réelle que le Canada, ainsi que de nombreux autres pays, entre en récession en 2023, ce qui changera encore une fois la dynamique.

Bref, restez à l’écoute, les choses peuvent changer à tout moment.