lundi, décembre 23, 2024

Palestine (Joe Sacco) Résumé et description du guide d’étude

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La version suivante du livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Sacco, Joe. Palestine. Seattle, WA : Fantagraphics Books, 2003. Cinquième édition.

Palestine est un roman graphique journalistique sur le voyage de Joe Sacco en Israël et en Palestine en 1991 et 1992. Sacco est un citoyen maltais-américain formé au journalisme et à l’art. Fort de cette éducation, il vise à produire un travail qui offre une vision authentique de la crise des réfugiés palestiniens et enquête sur le récit pro-israélien qu’il a entendu toute sa vie.

Le roman graphique s’ouvre au Caire où Sacco est en route vers la Palestine. Les tensions sont vives à propos du conflit et les musulmans que Sacco rencontre ont des sentiments anti-israéliens enflammés. Sacco rencontre de nombreux citoyens en Palestine qui ont souffert aux mains des soldats israéliens, de l’emprisonnement, à la torture, au meurtre de membres de leur famille. Sacco enquête sur les origines sionistes d’Israël et comment le racisme du mouvement a créé le conflit actuel et la crise des réfugiés. Sacco visite les colonies et les manifestations israéliennes.

Sacco se rend dans de nombreux camps de réfugiés pour interviewer des Palestiniens. Il entend des récits déchirants de la brutalité des soldats israéliens envers les réfugiés. Il interviewe des enfants dans les hôpitaux, des chômeurs et des enseignants démunis. L’auteur analyse comment le racisme systémique des deux côtés perpétue le conflit. Les rancunes envers les deux camps sont transmises à chaque génération, maintenant les combats à un point d’ébullition permanent. Sacco interroge d’anciens prisonniers et apprend que la plupart des hommes palestiniens sont emprisonnés pour des condamnations injustifiées et qu’aller en prison est un rite de passage. Les prisons sont des catastrophes humanitaires avec des conditions sordides.

Sacco s’associe à un photographe japonais nommé Saburo et ils interviewent des réfugiés ensemble. Ils apprennent que des enfants ont été assassinés par des soldats israéliens. Les histoires sont difficiles à supporter pour Saburo, mais Sacco n’a aucun problème à les mettre sur papier. Sacco interviewe un homme du nom de Ghassan qui a été arrêté à tort pour un crime et brutalement torturé. Ghassan a été presque laissé pour mort jusqu’à ce qu’un tribunal ordonne sa libération. Sacco explique que l’histoire de Ghassan n’est pas l’exception. Sacco enquête sur la façon dont les conflits incessants et la politique raciste paralysent l’économie palestinienne. En raison d’une bureaucratie arbitraire et dense, les hommes d’affaires palestiniens ne peuvent pas réaliser de profit malgré des entreprises commerciales par ailleurs couronnées de succès. Sacco interviewe des femmes et questionne le hijab. Il détermine que les femmes musulmanes croient qu’elles ont le choix, mais qu’elles sont punies si elles vont à l’encontre de la société.

Sacco fait équipe avec un Palestinien nommé Sameh qui laisse Sacco rester avec lui. Sameh organise plus d’interviews pour Sacco. Le travail de Sameh est mis en péril parce qu’il aide Sacco, mais Sameh persiste. Sacco est témoin de plus de dépravation et de souffrance dans le pire camp de réfugiés du monde, Jabalia, qui a la densité de population la plus élevée au monde. Sacco interroge de jeunes garçons, certains paralysés à cause des combats, qui travaillent pour la rébellion et apprend que leurs familles les soutiennent.

Sacco termine son enquête en obtenant l’autre côté de l’histoire – le côté israélien – en passant la journée avec un couple de filles juives à Tel Aviv. Ils professent sympathiser avec la cause palestinienne mais croient à la propagande de leur gouvernement sur l’agression palestinienne. Sacco essaie de dire au revoir à ses divers amis, mais les réalités des conflits quotidiens dans les camps rendent cela impossible. Avant de partir, Sacco se rend à Bethléem pour la messe de minuit la veille de Noël, où les Palestiniens sont tenus à l’écart par des gardes et des barbelés. Sacco part dans un bus qui se perd en traversant un camp de réfugiés.

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