Opinion : Les célébrités hollywoodiennes ne parlent pas au nom des peuples autochtones

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Au cours des deux dernières années, Hollywood a été de plus en plus impliqué dans le développement des ressources naturelles du Canada. Que ce soit à travers tweets ou la promotion d’un campagne, un certain nombre d’acteurs hollywoodiens ont été clairs dans leur opposition au développement des ressources autochtones. De nombreux acteurs militants ont déclaré croire que l’industrie « finance la violation des droits des Autochtones ». Mais ce n’est tout simplement pas vrai. Répandre cette invention est de la désinformation.

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Quand Hollywood dénonce le développement des ressources naturelles, il condamne bon nombre de nos communautés à rester dans la pauvreté et à continuer de dépendre du gouvernement. Nos communautés essaient de s’éloigner de cela. Le développement de nos ressources naturelles a permis à de nombreuses communautés autochtones de prospérer dans la réconciliation économique et une véritable autodétermination.

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La nation Haisla, dans le nord de la Colombie-Britannique, est un exemple réussi de la façon dont le développement et la propriété autochtones de projets de ressources naturelles peuvent mener à un avenir meilleur. Haisla a récemment commencé à développer un centre de santé et vient d’ouvrir un centre jeune, tous deux rendus possibles grâce à l’engagement de la communauté dans les projets de GNL. L’annonce récente par le pays de son propre projet Cedar LNG signifie que l’avenir de la nation Haisla est encore plus prometteur. Les acteurs hollywoodiens veulent-ils vraiment s’opposer à la nation Haisla et à ses projets énergétiques ? S’ils avaient réussi, le centre de santé et jeunesse ne serait pas possible.

Le gros de la campagne des célébrités est de s’opposer au Coastal Gaslink Pipeline (CGL) avec une campagne «plus de banques sales». Mais CGL a le soutien des 20 Premières nations qui vivent le long du corridor du pipeline. Et 16 des 20 ont signé un convention d’équité avec TC Energy qui leur donne une participation de 10 % dans le projet. Ils l’ont fait parce que le projet Coastal Gaslink profitera à leurs communautés. Hollywood veut-il vraiment porter atteinte à la souveraineté de ces 20 Premières Nations en s’opposant à leur décision d’appuyer le pipeline CGL?

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La propriété autochtone dans les projets de ressources naturelles devient la norme partout au Canada. En septembre, Enbridge a signé une importante entente de propriété avec 23 collectivités des Premières nations et métisses. Plus nous collaborons avec l’industrie, plus il y a d’occasions pour nos collectivités d’être propriétaires de projets de ressources. Le sentiment venant des célébrités d’Hollywood va directement à l’encontre de la volonté de notre peuple et de sa volonté de s’approprier de tels projets.

Hollywood ne comprend pas la pauvreté que vivent de nombreuses communautés autochtones. Ajouté aux torts historiques commis par l’État canadien et aux effets du traumatisme intergénérationnel, Hollywood s’injectant dans nos affaires ne fait qu’empirer les choses.

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En tant que chef de la Première nation Flying Durst, j’ai été témoin de la pauvreté dont notre peuple a fait l’expérience dans la réserve. Il était de ma responsabilité d’assurer la sécurité de notre peuple. Une façon de réduire la pauvreté dans la réserve est de développer nos ressources naturelles. Les communautés autochtones ne peuvent pas compter uniquement sur l’aide gouvernementale. Les revenus autonomes sont la meilleure façon d’offrir un avenir meilleur à nos gens.

La véritable autodétermination signifie qu’il appartient aux communautés autochtones de déterminer si un projet est dans notre intérêt. Pas les célébrités d’Hollywood. Tout ce que nous demandons, c’est que les acteurs hollywoodiens cessent de parler en notre nom. Vous ne connaissez pas nos luttes et vous n’avez pas vécu nos expériences. Nos communautés autochtones savent ce qui est le mieux pour nous et beaucoup ont pris le parti du développement des ressources. Nous voulons un meilleur avenir pour nos employés et cela est mieux réalisé en s’engageant avec l’industrie sur les opportunités de propriété.

Robert Merasty est directeur général du Réseau de ressources autochtones.