Trente-sept pour cent des survivants de l’ECMO ont été diagnostiqués avec un nouveau problème de santé mentale, comme la dépression, l’anxiété et les troubles traumatiques, un taux de 24 pour cent plus élevé de nouveaux diagnostics de santé mentale que les autres survivants de l’USI.
Fernando a mené des recherches antérieures qui ont révélé que les survivants des soins intensifs courent un risque plus élevé de suicide et d’automutilation après leur sortie. Il a déclaré qu’un risque accru de suicide et d’automutilation n’a pas été observé dans l’étude sur les patients ECMO, mais la recherche appelle à se concentrer davantage sur la santé mentale des patients sortis des soins intensifs et en particulier ceux qui ont reçu un traitement ECMO.
« Les patients auront besoin d’aide longtemps après avoir quitté l’unité de soins intensifs. »
Fernando a déclaré qu’il s’était occupé de patients en convalescence après avoir reçu un traitement ECMO. Les patients décrivaient fréquemment des cauchemars et des pensées récurrentes qui correspondaient à des troubles de stress post-traumatique.
Le Dr Shannon Fernando dit que les patients de l’ECMO et des soins intensifs ont besoin de soutien « longtemps après leur départ ».
FOURNI / L’HÔPITAL D’OTTAWA
« Il est devenu clair que c’était extrêmement courant. »
Savoir cela peut aider à rassurer les patients, a déclaré le co-auteur principal, le Dr Peter Tanuseputro, médecin-chercheur à L’Hôpital d’Ottawa et ECES et chercheur à l’Institut de recherche Bruyère.
« En tant que prestataires de soins, nous pouvons dire à nos patients qu’il est courant d’avoir des problèmes de santé mentale après une admission aux soins intensifs. Les survivants des soins intensifs doivent se rendre compte qu’ils font souvent face à des mois ou des années de rétablissement et que les familles et les prestataires de soins de santé doivent les soutenir.
L’étude complète est disponible
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