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La version suivante du livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Snyder, Rachel Louise. Pas d’ecchymoses visibles : ce que nous ne savons pas sur la violence domestique peut nous tuer. Bloomsbury, 2019. Livre électronique Amazon Kindle.
Dans la préface, Snyder présente Paul Monson et l’histoire de sa fille Michelle dont le mari Rocky l’a assassinée ainsi que ses trois enfants avant de se suicider. Snyder raconte ensuite comment elle en est venue à faire des recherches et à écrire sur la violence domestique après une carrière bien établie en tant que journaliste internationale. Snyder présente la violence domestique comme un problème de santé publique urgent qui doit être résolu. De plus, nous devons remettre en question et remettre en question nos hypothèses sociétales et nos idées fausses sur cette question afin de mieux soutenir les victimes et éventuellement de réformer les agresseurs.
Dans la première partie, Snyder aborde la question que beaucoup de gens se posent à propos de la violence domestique : pourquoi les victimes restent-elles ? À travers l’histoire personnelle de Michelle et Rocky, combinée à des recherches et à des entretiens avec des experts dans le domaine, Snyder explore l’escalade de la tragédie de Michelle tout en décrivant la réalité de ce que c’est que d’être dans son genre de situation. Rocky est un exemple d’agresseur qui fait preuve à la fois de violence physique et de contrôle coercitif, isolant Michelle de sa famille et s’assurant qu’elle dépendra financièrement de lui. Snyder souligne également à quel point les structures sociétales n’ont pas réussi à projeter Michelle, en mettant l’accent sur la libération rapide de Rocky de prison après qu’elle ait porté plainte contre lui. Snyder explique que les victimes restent avec les agresseurs, se rangent à leurs côtés devant la police ou les avocats, et même se rétractent parce qu’elles craignent pour leur vie. Ils ne le font pas parce qu’ils ne sont pas conscients du danger qu’ils courent ou parce qu’ils ne veulent pas partir. Au contraire, ils sentent qu’ils doivent apaiser leur conjoint violent parce qu’ils vivent avec une personne dont ils savent qu’elle pourrait les tuer. Soutenir les victimes signifie se demander ce que nous pouvons faire pour les soutenir, et non pourquoi elles choisissent apparemment de rester dans une mauvaise situation.
La deuxième partie examine la racine de la violence sexiste dans la société et explore si et comment il est possible pour une personne violente de devenir non violente. Cela concerne spécifiquement la violence perpétrée par les hommes contre les femmes et les enfants, car il s’agit de la grande majorité des cas de violence domestique. Cette section examine comment une culture de masculinité toxique et des attentes de genre patriarcales/misogynes enracinées contribuent à une épidémie sociale de violence sexiste. Il explore également comment les agresseurs font souvent partie d’un cycle de violence, ayant souvent eux-mêmes subi des abus. Snyder se penche sur le système carcéral et sur la façon dont sa culture de la violence ne parvient pas à réformer les agresseurs. En tant qu’options d’intervention pour les agresseurs, Snyder enquête en détail sur plusieurs programmes, notamment ManAlive, Emerge et RSVP, qui cherchent à réformer les agresseurs, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des murs de la prison. Snyder décrit à la fois les succès et les échecs de ces programmes avec des études de cas tirées de son expérience en tant que chercheuse-observatrice.
La troisième partie traite des différents changements systémiques qui sont en train d’être adoptés ou qui ont été mis en place au cours des dernières années pour mieux soutenir et aider les victimes de violence conjugale. Snyder écrit sur l’importance de briser les barrières de communication entre les différents services, y compris la police et le centre de crise. D’autres initiatives importantes comprennent la mise en place d’équipes multidisciplinaires à haut risque en matière de violence domestique, des alternatives aux refuges pour les victimes et des restrictions de mise en liberté sous caution pour les agresseurs qui donnent à leurs victimes le temps dont elles ont besoin pour mettre en place un véritable plan pour leur sécurité. Snyder passe du temps avec un officier de police de Cleveland, Martina Latessa, spécialisée dans les affaires de violence domestique, et assiste à une étude de cas sur la façon dont ce type de soutien aux victimes dédié par les forces de l’ordre peut fonctionner. Dans sa conclusion, Snyder souligne l’importance de la communication dans la réduction de la violence domestique. Elle met en garde contre les dangers de la montée contemporaine de la misogynie et des valeurs patriarcales tout en décrivant les différents systèmes et personnes qui travaillent dur pour apporter un réel changement aux victimes et à leurs familles.
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