Le boom de l’immigration devrait stimuler la croissance économique à court et à long terme
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Par David Rosenberg et Alena Neiland
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Au deuxième trimestre, le Canada a accueilli près de 270 000 migrants internationaux, ce qui représente près de 95 % de l’augmentation de la population au cours du trimestre. Alors que l’immigration nette était forte et affichait son afflux le plus élevé depuis la fin de 2021, la vraie histoire est chez les résidents non permanents, qui ont augmenté du plus grand nombre de l’histoire enregistrée.
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Les résidents non permanents sont à l’origine de près de 60 % de l’augmentation du nombre de nouveaux migrants, en raison d’une augmentation d’une année à l’autre du nombre de titulaires de permis (étudiants : 31,6 % ; Programme de mobilité internationale : 61,2 % ; et Programme des travailleurs étrangers temporaires : 17,1 pour cent), ainsi que les demandeurs d’asile. La poussée de l’immigration devrait contribuer à une augmentation immédiate de la croissance économique à hauteur de 0,5 point de pourcentage (ppt) d’ici la fin de l’année, fournissant un soutien indispensable à une économie sous le choc du resserrement agressif de la Banque du Canada et d’un marché du logement en perte de vitesse. de l’essor à l’effondrement.
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Une augmentation rapide de la population indique immédiatement un ralentissement de la production réelle par habitant au départ, mais à mesure que ces individus s’assimilent, les recherches montrent que cela se traduira par des gains de dépenses et agira comme un catalyseur de la croissance de la demande globale. Tous ces gens n’ont pas encore d’emploi, mais ils ont encore besoin d’un toit au-dessus de leur tête et d’autres nécessités.
Cependant, les impacts ne sont pas symétriques d’un bout à l’autre du pays. Les provinces connaissant une plus forte augmentation de la croissance démographique induite par l’immigration sont susceptibles de subir des impacts à court terme sur la croissance économique à plus grande échelle : Manitoba (contribution de 0,7 ppt à la croissance), Saskatchewan (0,6 ppt), Ontario (0,6 ppt) et Québec ( 0,5 ppt), tandis que le boost au niveau national est de 0,5 ppt.
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En termes d’implications positives à long terme, en plus des impacts persistants sur la croissance d’une reprise de l’activité globale tirée par le capital humain, à mesure que les immigrants s’assimilent, cela devrait également contribuer à accélérer la croissance de la productivité.
L’augmentation de 10 points de pourcentage de la part des immigrants dans les entreprises a entraîné une augmentation de la productivité de 0,8 % sur une période d’un an, de 1,1 % sur une période de cinq ans et de 1,9 % sur une période de 10 ans, selon aux recherches de Statistique Canada.
Le Canada est aux prises avec la croissance de la productivité (qui, malgré la légère reprise au deuxième trimestre, se situe toujours aux niveaux de 2018) en raison de la baisse des investissements relatifs dans les facteurs qui stimulent les gains de productivité (par exemple, la recherche et le développement), et il compte sur l’immigration pour renforcer ses gains futurs.
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Le potentiel de croissance du produit intérieur brut est fonction du taux de croissance de la population active et de la croissance à long terme de la productivité du travail. Avec près de 60 % des résidents permanents arrivés entre 15 et 59 ans et plus de la moitié des immigrants reçus sur le marché du travail au cours des cinq dernières années âgés de 25 à 54 ans titulaires d’un diplôme universitaire ou supérieur (par rapport à un -part de la population née d’un peu moins d’un tiers), la croissance à long terme a en effet un potentiel.
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D’une province à l’autre, la part nette d’immigrants permanents à l’origine de la croissance démographique totale varie. Il est plus élevé en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario, et ces provinces sont susceptibles de bénéficier d’un soutien à plus long terme en matière de performance économique par rapport à leurs pairs à ce titre.
Dans l’ensemble, cet essor de la migration sert de pilier positif net de soutien à la croissance économique canadienne à court et à long terme. Il devrait contribuer à hauteur de 0,5 point de pourcentage à la croissance globale du PIB d’ici la fin de l’année, ce qui serait un antidote indispensable, car les hausses massives de la Banque du Canada freinent les dépenses de consommation et la croissance liée au logement.
Il est vrai que cette explosion de l’immigration reflète un « changement de niveau », mais les augmentations de productivité attendues devraient aider à relever la croissance potentielle du Canada (musique aux oreilles des faucons de la Banque du Canada) de 0,25 ppt à un taux annuel moyen au cours des prochaines années. .
David Rosenberg est le fondateur de la société de recherche indépendante Rosenberg Research & Associates Inc. Alena Neiland y est économiste. Vous pouvez vous inscrire pour un essai gratuit d’un mois sur Rosenberg’s site Internet.