Les événements de « Halloween Ends » se déroulent quatre ans après ceux de « Kills », et beaucoup de choses ont changé depuis la disparition de Michael après son saccage meurtrier. À la fin de « Kills », Laurie se rend compte que c’est la peur qui habilite Michael Myers, car son mal est le genre qui grandit avec la peur qu’il évoque chez les gens. Ayant perdu sa fille, Karen (Judy Greer), Laurie décide d’abandonner sa peur et sa paranoïa pour tenter de mener une vie plus libre. Il en va de même pour Allyson, qui fait face à une perte immense à sa manière et fait de son mieux pour rester saine d’esprit.
L’amour s’épanouit lorsque Laurie présente Allyson à Corey Cunningham (Rohan Campbell), un homme dépeint comme un monstre par les habitants de Haddonfield. Alors qu’Allyson est attirée par Corey en raison de son traumatisme, auquel elle peut s’identifier, elle est également attirée par son personnage émergent de « mauvais garçon » et l’obscurité qui l’accompagne. La relation de Corey et Allyson n’est en aucun cas saine, et ce n’est pas censé l’être, car il s’agit d’un exemple de liens traumatiques entre deux personnes et de trouver des moyens de guérir leurs blessures respectives. Bien sûr, il y a un sentiment de douceur dans leur relation, mais après que Corey ait rencontré Michael, le mal trouve un nouvel hôte et se transforme en quelque chose de plus laid.
« Halloween Ends » est un film qui divise profondément, car il se concentre exclusivement sur un nouveau personnage, Michael jouant le deuxième violon. Cependant, Green voulait que « Ends » soit une exploration du traumatisme subi par les survivants et de la difficulté de naviguer dans la vie quotidienne tout en assumant ce fardeau. Même lorsque l’amour trouve un chemin, il est sapé par les ténèbres qui se cachent dans les égouts, attendant de bondir quand on s’y attend le moins.