mardi, novembre 26, 2024

Le tribunal se range en partie du côté d’un couple de la Colombie-Britannique qui s’est vu refuser l’embarquement par Air Canada pour un test COVID

La compagnie aérienne a dit de couvrir 600 $ que le couple a dépensés pour rester une nuit supplémentaire à Los Angeles après que le personnel a mal calculé la période d’attente après un test positif.

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Un couple de Colombie-Britannique a refusé à tort l’embarquement aux États-Unis par Air Canada au moment d’un test COVID-19 n’a gagné qu’une fraction des 5 000 $ en compensation qu’ils réclamaient.

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Le tribunal de résolution civile de la Colombie-Britannique a accordé au couple 600 $ pour ce qu’ils ont payé pour rester une nuit supplémentaire à Los Angeles, mais ne les a pas indemnisés pour « refus d’embarquement ».

L’arbitre Sherelle Goodwin a statué que les protections pour les passagers refusés à l’embarquement étaient spécifiquement destinées à ceux qui avaient été évincés en raison d’une surréservation, ce qui n’était pas le cas pour Joel et Mia Mackoff lorsqu’ils rentraient de Los Angeles en février.

À cette époque, en vertu des règles fédérales canadiennes sur la COVID, les passagers arrivant au Canada en provenance d’un autre pays étaient tenus de présenter les résultats d’un test COVID effectué dans les 72 heures suivant le départ. L’exception était si quelqu’un avait été testé positif au moins 10 jours avant le vol.

Comme le site Web l’indiquait à l’époque, les passagers devaient présenter un « test moléculaire négatif » ou « fournir la preuve d’un résultat de test moléculaire positif effectué au moins 10 et pas plus de 180 jours avant l’entrée ».

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Le jour de leur vol, le 15 février, Mia Mackoff a déclaré au personnel qu’elle avait été testée positive le 5 février et qu’elle avait donc été autorisée à voler le 15 février sans présenter de test COVID négatif. Les Mackoff ont déclaré au site Web d’Air Canada lui-même qu’une personne testée positive le 1er janvier pourrait voler le 11 janvier.

Mais la compagnie aérienne a insisté sur le fait que la période de 10 jours se terminait le lendemain, et le couple a déclaré qu’ils s’étaient tous les deux vu refuser l’embarquement et avaient été réservés pour le 16 février.

Air Canada, dans sa soumission, n’a pas abordé le calcul du couple de la période de 10 jours, et Goodwin a statué que les Mackoff avaient le droit d’être indemnisés pour les 600 $ qu’ils avaient dépensés en nourriture, logement et taxis pour la nuit supplémentaire.

« Je trouve que les agents d’Air Canada ont causé des dépenses supplémentaires aux candidats en interprétant mal la politique de restriction de voyage COVID-19 », a-t-elle écrit.

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Mais Air Canada a déclaré qu’elle ne devrait pas avoir à indemniser le couple pour ces dépenses supplémentaires car « ils n’ont pas fourni de preuve suffisante de perte », et Joel Mackoff aurait pu rentrer chez lui le 15 février et limiter leurs dommages.

Les Mackoff contestent que, affirmant que les deux se sont vu refuser l’embarquement et que dans tous les cas, les frais de taxi et d’hébergement auraient été les mêmes et les coûts de la nourriture à peine inférieurs pour une personne au lieu de deux.

M. Mackoff, un avocat à la retraite, a demandé au tribunal de lui accorder également, ainsi qu’à sa femme, 2 400 $ chacun en vertu du Règlement sur la protection des passagers aériens du Canada, qui indemnise les passagers lorsqu’ils sont évincés d’un vol en raison d’une surréservation.

Les Mackoff ont fait valoir que le refus d’embarquement incluait tous les refus, « pas seulement ceux basés sur la surréservation », a écrit Goodwin.

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Mais elle a statué que le règlement est clair qu’il ne s’applique qu’au « refus d’embarquement en raison d’une surréservation » et « pas à un refus d’embarquement basé sur les résultats du test COVID-19 ». Elle a noté que le vol du 15 février avait 71 sièges vides et n’était pas en surréservation.

« Je trouve qu’aucun des candidats n’a droit à une indemnisation pour un refus d’embarquement » en vertu du règlement, a-t-elle statué.

Le tribunal a également ordonné à Air Canada de payer les frais de dossier de 175 $ du couple.


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