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Les actifs financiers mondiaux devraient chuter de plus de 2% cette année lors de la « première destruction importante » de richesse depuis la crise financière de 2008, selon un nouveau rapport du géant des services financiers Allianz SE.
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En termes réels, les ménages pourraient perdre un dixième de leur richesse, selon Allianz Rapport sur la richesse mondiale 2022 qui étudie les actifs et les dettes des ménages dans près de 60 pays.
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Contrairement à la crise financière, qui a été suivie d’un rebond assez rapide, la reprise cette fois, du moins à moyen terme, semble « plutôt sombre », a déclaré Allianz.
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Il s’attend à ce que la croissance nominale moyenne des actifs financiers se maintienne à 4,6 % jusqu’en 2025, soit moins de la moitié de la croissance de 10,4 % enregistrée au cours des trois dernières années.
« 2022 marque un tournant. La guerre en Ukraine a étouffé la reprise post-COVID-19 et bouleversé le monde : l’inflation est endémique, l’énergie et la nourriture sont rares, et le resserrement monétaire pèse sur les économies et les marchés. La richesse des ménages en ressentira les effets », indique le rapport.
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Rétrospectivement, 2021 ressemble au « dernier hourra » pour la richesse mondiale, avec son marché boursier haussier alimenté par la politique monétaire, a déclaré Allianz.
Au cours des trois années se terminant en 2021, les actifs financiers mondiaux ont augmenté de 58 000 milliards de dollars pour atteindre 225 000 milliards de dollars, ce qui, selon Allianz, revient à ajouter deux zones euros à la pile financière mondiale.
La croissance de la richesse de 12,5 % en Amérique du Nord a ouvert la voie, suivie de l’Europe de l’Est (12,2 %) et du Japon (11,3 %). Le boom boursier a contribué pour environ les deux tiers à cette croissance.
Cependant, la dette a également augmenté au cours de ces années grisantes. À la fin de 2021, la dette mondiale des ménages était d’environ 50 000 milliards de dollars américains. L’augmentation de 7,6 % par rapport à 2020 est la plus forte hausse depuis 2006.
Allianz a déclaré que la répartition géographique de la dette avait également changé depuis 2008, la part diminuant dans les marchés avancés et augmentant dans les marchés émergents. Si l’on exclut le Japon, la part de l’Asie dans la dette mondiale a doublé au cours de la dernière décennie pour atteindre 27,6 %.