vendredi, novembre 1, 2024

Un ingénieur québécois de l’ASC aurait agi au nom d’une entreprise chinoise : GRC

Wanping Zheng, 61 ans, a utilisé son statut pour « négocier des accords pour l’installation d’installations de stations satellites en Islande », a déclaré la GRC.

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Un ancien ingénieur de l’Agence spatiale canadienne a été accusé d’abus de confiance pour avoir utilisé sa position pour agir au nom d’une entreprise chinoise, a annoncé mercredi la GRC.

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Les autorités fédérales ont annoncé que Wanping Zheng, 61 ans, comparaîtra devant le tribunal de Longueuil, le 15 décembre.

« Monsieur. Zheng aurait utilisé son statut d’ingénieur de l’ASC pour négocier des accords pour l’installation d’installations de stations satellites en Islande », a déclaré la GRC dans un bref communiqué.

« Il aurait agi au nom d’une entreprise aérospatiale chinoise. »

La GRC a déclaré que Zheng, un résident de Brossard, avait été arrêté mardi et libéré sous promesse de comparaître pour le seul chef d’accusation.

Selon un acte d’accusation déposé au palais de justice, le crime allégué a eu lieu entre le 1er juillet 2018 et le 30 mai 2019, à Brossard et à St-Hubert — où se trouve le siège social de l’Agence spatiale canadienne — ainsi qu’à Toronto, Ottawa et ailleurs en Ontario et au Québec.

Les allégations n’ont pas été testées devant les tribunaux et les tentatives pour joindre Zheng mercredi ont échoué.

La GRC a déclaré que son équipe intégrée d’application de la sécurité nationale avait ouvert une enquête en octobre 2019, alertée par l’équipe de sécurité interne de l’agence spatiale. L’unité de la GRC enquête sur les activités menées par ou au nom d’acteurs étrangers qui mettent en danger l’économie ou les institutions du Canada.

Dans un communiqué, l’agence spatiale a déclaré que lorsque des inquiétudes concernant les activités de Zheng sont apparues, elle a lancé une enquête interne et restreint son accès jusqu’à la fin de son emploi en 2019.

Il indique qu’il a décidé de « renforcer les mesures de sécurité pour protéger les informations, les individus et les actifs ». L’agence a déclaré qu’elle était convaincue que les mesures étaient protégées contre toute divulgation inappropriée d’informations.

« L’ASC a fait part de ses préoccupations à la GRC et a activement collaboré à l’enquête », a écrit une porte-parole. « Nous ne pouvons pas commenter davantage une affaire devant le tribunal. »

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