Résumé de mon voyage à Lhassa et description du guide d’étude


« Mon voyage à Lhassa » est le véritable récit de la visite d’Alexandra David-Neel dans la ville de Lhassa, au Tibet, en 1924, à une époque où les étrangers sont interdits d’entrée. Déguisée en pèlerine tibétaine et voyageant avec son fils adoptif, un Tibétain d’origine, elle réussit à échapper aux autorités tibétaines pendant huit mois de voyage et deux mois de séjour à Lhassa.

David-Neel étudie la culture et la religion tibétaines et a déjà passé de nombreuses années à apprendre et à observer, y compris une période de vie dans l’ouest du Tibet où elle était l’invitée du Tashi Lama, une figure religieuse importante, jusqu’à ce que sa présence soit découverte et elle a été forcée de quitter le pays. C’est en partie avec un sentiment de vengeance, écrit-elle, qu’elle élabore le projet de traverser le Tibet central jusqu’à la plus grande ville, Lhassa, située au cœur du pays.

Le livre commence alors que David-Neel et Lama Yongden entrent de Chine dans une partie du Tibet encore sous le contrôle des Chinois après un soulèvement tibétain. Ici, les étrangers sont autorisés à voyager, mais lorsqu’ils traversent un territoire contrôlé par le gouvernement tibétain, ils assument l’identité de pèlerins religieux. David-Neel assombrit son visage avec du charbon de bois et du cacao et se fait passer pour la mère âgée de Yongden. Malgré plusieurs appels rapprochés lorsque son identité d’étrangère est presque découverte, le couple parvient à atteindre Lhassa après plusieurs mois de voyage dangereux.

Bien qu’ils voyagent armés de revolvers et transportent des objets modernes tels que des cuillères et une boussole, le couple n’ose révéler ces objets à personne car ils ruineraient leur déguisement de pauvres pèlerins indigènes. Ils assument pleinement le rôle et mendient nourriture et abri en cours de route à la manière des autres pèlerins.

Le voyage à Lhassa est traître. Des bandes de voleurs errent dans certaines régions du pays, s’attaquant aux pèlerins et autres voyageurs. La région est montagneuse et ils voyagent en hiver et doivent marcher à travers la glace et la neige. À un moment donné, ils passent plusieurs jours sans nourriture lorsque des conditions météorologiques extrêmes et une blessure à la cheville de Yongden arrêtent leur progression. Ils voyagent sans cartes à travers des régions qui n’ont même jamais été cartographiées, s’appuyant sur les conseils parfois fragiles des Tibétains indigènes sur les meilleurs chemins pour les mener à Lhassa.

Ils restent à Lhassa pendant deux mois et arrivent au moment du Nouvel An. La maîtrise de la langue et des coutumes de David-Neel lui permet de continuer à se faire passer pour une indigène. Elle et Yongden quittent alors Lhassa, passant rapidement vers l’ouest jusqu’à la frontière du Bhoutan sous contrôle britannique. Le livre se termine alors qu’elle contacte un représentant britannique et révèle qu’elle vient de traverser le Tibet par Lhassa, la première femme occidentale à l’avoir fait.



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