Ce qui reste vrai dans tout cela, c’est que l’accès à l’avortement dépend fortement de prestataires éduqués, formés et disposés à fournir cette procédure.
qu’une personne sur trois ayant un utérus subira un avortement au cours de sa vie. Cependant, en tant qu’étudiants en médecine fréquentant différentes universités canadiennes, nous avons constaté l’échec du système d’éducation médicale à fournir ces connaissances fondamentales.
Nos propres expériences du manque de formation à l’avortement dans les facultés de médecine sont parallèles à la recherche existante. En fait, parmi les programmes d’études des facultés de médecine canadiennes,
qu’il y a en moyenne moins d’une heure d’éducation sur l’avortement. Plus encore, plus du tiers des facultés de médecine canadiennes
sur l’avortement.
Cette pénurie de formation à l’avortement ne s’arrête pas là, cependant, et reste rare même parmi les niveaux supérieurs de la formation médicale, comme la résidence. Une étude de 2018 auprès de 1 517 résidents en médecine familiale au Canada a révélé que la majorité des résidents en médecine familiale (79 %) n’avaient jamais observé ou assisté à un avortement au cours de leur formation. Dans la même étude, 25 % des résidents en médecine familiale ignoraient leur obligation légale de fournir une référence « efficace » à une autre aide s’ils ne fournissent pas le service, et de pratiquer un avortement en cas d’urgence vitale. situation.
Si le système d’enseignement médical ne dispense pas une formation adéquate sur l’avortement, les étudiants en médecine, les résidents et les médecins resteront largement mal informés et mal équipés en matière de soins d’avortement. La majorité des
les apprenants en médecine soutiennent le droit à l’avortement et veulent apprendre et être formés
sur la pratique de l’avortement. Il est nécessaire que le système de formation médicale augmente la formation à l’avortement, y compris l’exposition clinique aux soins d’avortement à tous les niveaux. Ne pas le faire ne fera que continuer à entraver l’accès à des soins d’avortement sécurisés pour de nombreuses personnes à travers le pays.