La campagne à la direction du chef conservateur a été grandement aidée par les exploits d’incompétence de plus en plus embarrassants des libéraux
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Je fais référence à l’effervescence, que certains partisans ont trouvée inexplicable, qui a accompagné la campagne à la direction de Pierre Poilievre — l’énorme enthousiasme pour ses rassemblements et le grand nombre de personnes présentes.
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Il est bien vrai que Poilievre est un excellent orateur, que ses années aux Communes ont aiguisé sa capacité à prononcer un discours et qu’il n’est pas atteint des hésitations maladroites et, dans certains cas, de l’inarticulé carrément de certains qui seront ses principaux adversaires.
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Et lui et son équipe doivent être reconnus pour avoir géré un concours inutilement prolongé, évité les pièges utiles qui accompagnent chaque campagne et établi un élan presque dès le début qu’ils ont maintenu jusqu’à la toute fin.
Cela dit, je pense qu’il y avait d’autres forces, d’autres éléments, dans sa domination surprenante. Sa campagne a été grandement aidée par la gestion bâclée du gouvernement Trudeau, presque depuis le jour où il s’est faufilé avec une minorité lors des élections appelées COVID. Je pense que sa campagne a été grandement stimulée par la performance de plus en plus étrange et de plus en plus lassante des libéraux et de leur partenaire engourdi, le NPD.
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Cela peut se résumer à une série très simple de binaires.
Compétence contre incompétence.
Discours de sirop contre vrai discours.
Posture contre connexion réelle.
Se pourrait-il qu’après près de sept ans, le « style » et la « marque » mêmes des libéraux de Trudeau, qui ont été les moyens de son succès initial et qui étaient en grande partie la propriété singulière de son chef, se soient de plus en plus détériorés, que la surface la lueur et le flash facile qui, au moins divertis dans ses premières années, se sont considérablement atténués ? Que Poilievre offrait un contraste nécessaire et désormais souhaité ? Un sérieux à la place d’un spectacle ?
Poilievre… offrait un sérieux en lieu et place d’un spectacle
Se peut-il qu’il soit devenu un labeur pour l’oreille de tous les jours d’être toujours inondé de messages auto-loueurs et ultra-progressifs, de déclarations solennelles de «post-féminisme», d’hymnes écoeurants et ravissants à la nouvelle trinité sacrée de la diversité, de l’inclusion et de l’équité ? La ruée forcée pour embrasser chaque nouvelle folie Twitter des voûtes sans fond des guerriers de la justice sociale ? Et se pourrait-il que la campagne Poilievre ait offert un débouché – pas seulement aux conservateurs – mais à ceux qui en ont simplement marre des poses et des gesticulations sans fin?
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Et de toutes les caractéristiques progressistes de ce gouvernement, qu’est-ce qui est plus profondément enraciné, qu’est-ce qui est plus cardinal pour sa marque que son super vertueux, Galahad-en-armure-brillante-championnat de la grande croisade contre le réchauffement climatique ? Les gens, pas seulement au Canada, mais partout en Europe et ailleurs, commencent à comprendre ce que cette croisade a apporté.
Ces 30 années de sommets monstrueusement fréquentés sur le réchauffement climatique, d’alarmes redoutables d’effondrement imminent, de rassemblements de personnes vraiment super riches et célèbres dans leurs avions à réaction de plusieurs millions de dollars faisant la leçon à leurs inférieurs sur ce qu’ils doivent faire, ont culminé cette année dans de véritables les pressions inflationnistes menaçantes et les inquiétudes concernant la chaîne d’approvisionnement, ont donné à Vladimir Poutine le pouvoir de défier l’Europe et ont suscité une grande inquiétude quant à ce que l’hiver à venir pourrait signifier. Ces conférences de lissage ont diabolisé les ressources dont nos sociétés disposent et dont elles ont besoin, les investissements affamés et les systèmes non testés hyper-promus. Nous en payons le prix.
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La politique du réchauffement climatique est un énorme jouet pour les aisés et les riches, ou pour ceux – consultez le Parti vert canadien en ce moment – qui offrent une rage égale pour un pronom mal placé et l’apocalypse à laquelle ils aspirent si ardemment.
Il vaut certainement la peine de dire que la désintégration rapide et grotesque du peu qui reste du Parti vert est due à une question tendue de « méssexualité » et non, disons, à une panique collective à propos de l’extraction du charbon en Chine, l’Europe retournant au gaz naturel ( s’il peut en obtenir, et ce ne sera certainement pas le cas du Canada), ou même – cela parle de véritable apocalypse – la retraite d’Elizabeth May.
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Justin Trudeau, Chrystia Freeland et le grimpeur de tours Steven Guilbeault ont éviscéré le plus grand moteur de toute l’économie canadienne : l’industrie énergétique. Ils ont fait de l’Alberta une province ennemie. Cela seul a assurément alimenté une certaine participation aux réunions de Poilievre.
C’est une simple équation. La lassitude face à un style de leadership stimule l’appétit pour un style différent. Des exploits d’incompétence de plus en plus embarrassants, tels que distribuer un demi-million de dollars à un antisémite au nom de «l’antiracisme», et les embrouilles exaspérantes de l’application ArriveCAN dans nos principaux aéroports ont peut-être poussé d’autres à essayer quelque chose de différent.
Poilievre peut s’attribuer le mérite de son énorme victoire. Mais ce n’est pas tout à lui. Trudeau a également beaucoup aidé.
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