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The Mezzanine: A Novel est un roman de flux de conscience qui couvre les pensées de Howie, un employé de bureau de niveau intermédiaire des années 1980, pendant sa pause déjeuner d’une heure. Howie travaille à la mezzanine, l’un des étages intermédiaires de son immeuble de bureaux, et son travail n’est pas clair. Nous n’apprenons jamais le nom complet de l’auteur, son vrai travail, quoi que ce soit sur sa famille ou sa vie. Au lieu de cela, Howie raconte en série ses pensées, l’une après l’autre, au fur et à mesure qu’elles lui parviennent.
Les pensées de Howie sautent sur les événements de sa vie, mais sont toutes ancrées autour des événements qui se produisent pendant son heure de déjeuner, de son trajet dans l’escalator à son voyage aux toilettes pour hommes, sa brève conversation avec une secrétaire de bureau, le claquement de son laissé un lacet de chaussure, aller au CVS en bas de la rue pour acheter de nouveaux lacets et lire les Méditations de Marc Aurèle après avoir mangé un hot-dog, un biscuit et bu du lait pour le déjeuner. Les deux événements les plus importants sont peut-être le trajet en escalator, où le lecteur rencontre Howie et le laisse dans le livre. L’escalator forme des serre-livres autour de toutes les pensées du livre et on pourrait voir le livre comme une pensée étendue entière générée par l’escalator.
Il est difficile de dire quel est l’intérêt de La Mezzanine. Il semble avoir plusieurs objectifs : premièrement, une affirmation subtile dans le livre est que la vie est vraiment pleine de futilités, de pensées tangentielles, de tourbillons dans les pensées communes, de nouvelles pensées et ainsi de suite qui ne rentrent pas parfaitement dans le modèle d’une description ordinaire de un événement de la vie dans les nouvelles ou un roman. Même les grands romans déforment la réalité en laissant de côté les événements mentaux totalement aléatoires et banals qui occupent la majeure partie de nos vies mentales internes. L’auteur vise à représenter nos vies mentales chaotiques en prenant de brèves pensées, en ralentissant pour les examiner, puis en les développant dans un livre. Le livre traite également de la relation entre le non-sens et le significatif ou entre l’inutile et le profond. Le livre illustre clairement que même nos pensées les plus stupides sont intégrées dans un contexte de pensée, d’expérience et de structure conceptuelle qui est profondément influencé par les événements de la vie et que le plus bref examen du contexte de nos pensées le révélerait.
Enfin, dans un sens important, The Mezzanine est une histoire de passage à l’âge adulte, mais de l’une des manières les plus inhabituelles que le lecteur puisse rencontrer dans un roman. Howie n’a qu’une vingtaine d’années dans le livre et a une expérience décrite dans le livre où il croit qu’il entre dans l’âge adulte; cela se produit lorsqu’il s’aperçoit que sa vie est devenue carrément banale. Ce qui le dérange, c’est que la grande majorité de ses nouvelles pensées provenaient encore de son enfance, mais ses idées d’enfance étaient sentimentales, nostalgiques et pleines d’erreurs. Pour grandir, il doit faire un effort concerté non seulement pour « dé-sentimentaliser » ses souvenirs d’enfance, mais aussi pour se concentrer sur des réflexions détaillées et nouvelles afin de s’assurer qu’un jour (quand il aura quarante ans, croit-il) il aura un « nouvelle majorité » de nouvelles pensées d’adulte qui dépassent le nombre de ses nouvelles pensées d’enfance. Ce jour-là, Howie sera un homme.
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