Vous avez peut-être entendu le buzz ces derniers temps. On a beaucoup parlé des émissions, de l’impact sur l’environnement et de ce à quoi ressemble l’avenir avec le changement climatique. En tant que président des Producteurs de grains du Canada, les dernières semaines ont été dominées par des conversations sur le plan du gouvernement du Canada visant à réduire les émissions provenant de l’utilisation d’engrais à la ferme.
Avec peu de substance révélée concernant le plan du gouvernement pour atteindre ses objectifs, les agriculteurs (moi y compris) ont parfois comblé le manque d’informations avec incertitude et inquiétude quant à l’avenir de nos opérations. Malgré le manque de clarté initial d’Agriculture et Agroalimentaire Canada sur la façon dont il entend atteindre l’objectif du gouvernement, la ministre, Marie-Claude Bibeau, est catégorique sur le fait que le gouvernement ne veut pas limiter l’utilisation des engrais et qu’il s’agit d’un objectif volontaire.
J’ai parlé à des agriculteurs et, comme beaucoup, j’ai mon scepticisme. Certains peuvent voir cette tendance vers un territoire indésirable, mais je crois que c’est une opportunité pour nous et notre secteur.
En raison de la nature de notre profession, nos moyens de subsistance nous obligent à être économiquement efficaces et écologiquement durables. En tant que nation exportatrice, notre pays dépend également de nous pour renforcer l’économie avec un approvisionnement alimentaire sûr et en constante augmentation pour nos nombreux clients à l’étranger. Nous, à notre tour, sommes libres de réinvestir là où nous vivons, travaillons et jouons.