« Nous avons fait grève pour la première fois et nos membres se sont tenus debout »
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Les travailleurs de la plus grande mine de nickel du Québec ont conclu un nouvel accord de cinq ans avec le propriétaire Glencore PLC pour mettre fin à une grève et redémarrer la production plus de 100 jours après que 630 membres du syndicat se sont plaints de mauvaises conditions de travail et d’un recours excessif à des sous-traitants.
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Le nouveau contrat, qui a été approuvé par près de 61 pour cent du syndicat, comprend des augmentations de salaire de 6,8 pour cent la première année, de 3,5 pour cent pour les deux années suivantes et de 3 pour cent pour chacune des deux dernières années, y compris une Prime de 10 %, selon United Steelworkers, Local 9449, qui représente les travailleurs de la mine Raglan au Nunavik, au Québec.
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Un mécanisme pour assurer la « transparence » dans le recours aux sous-traitants sera également mis en place, tandis que les 20 postes qui étaient auparavant occupés par des sous-traitants seront désormais pourvus par des syndiqués.
« Nous avons fait la grève pour la première fois et nos membres ont tenu bon », a déclaré Éric Savard, le président du syndicat, dans un communiqué. « C’est maintenant une option établie que nous devons rechercher le respect et de meilleures conditions de travail. »
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La mine Raglan, qui doit redémarrer la production le 12 septembre, est en exploitation depuis 1997 et produit annuellement environ 40 000 tonnes de nickel. En tant que l’un des plus grands producteurs de nickel du pays, une fermeture prolongée de la mine aurait pu nuire à l’approvisionnement mondial en nickel de classe 1, ont déclaré certains analystes.
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« Nous saluons la ratification de cette nouvelle convention collective et sommes prêts à tourner la page de ces derniers mois afin de travailler ensemble à l’atteinte de nos objectifs, tout en continuant de prioriser la sécurité de tous », a déclaré le vice-président de Raglan, Pierre Barrette, dans un communiqué. Libération.
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La grève a commencé le 27 mai après que 98 pour cent des travailleurs syndiqués ont accepté de faire pression pour une meilleure culture de travail et ont critiqué le recours accru à la sous-traitance. En juillet, Glencore a offert aux travailleurs une entente qui comprenait une rémunération annuelle d’au moins 130 000 $, soit le double du salaire moyen au Québec, mais 77 % des travailleurs rejeté ce.
Savard avait déclaré plus tôt que la mine avait souvent «beaucoup plus d’entrepreneurs» sur le site que de travailleurs syndiqués, ce qui signifiait moins d’avantages économiques pour l’économie locale.
Glencore, cependant, a nié les allégations à l’époque et a déclaré que la mine avait un taux de satisfaction de 86% sur la base d’enquêtes internes.
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