La révolution du marché : l’Amérique jacksonienne, 1815-1846 Résumé et description du guide d’étude

[ad_1]

L’éminent historien américain Charles Sellers avance une thèse inédite sur la période de l’histoire américaine qu’il appelle « l’Amérique jacksonienne », qui s’étend de 1815 à 1846. Après la guerre de 1812, un boom économique commence une « révolution du marché » qui envahit la société, vie politique, culturelle et religieuse aux États-Unis. Ce long livre donne une longue histoire de la période, des machinations politiques des principaux partis politiques et de leurs dirigeants, aux nouveaux mouvements religieux, spirituels et confessionnels, aux analyses économiques des développements historiques.

Sellers couvre un large éventail d’événements, du conflit avec la First Bank of the United States à la libération réussie par Jackson de la Second Bank of the United States, de la guerre de 1812 à la guerre américano-mexicaine et de l’administration Jefferson à la Administration Polk. Il discute également du développement de plusieurs mouvements religieux, y compris l’antinomianisme, l’arminianisme, les églises « New Light », « Moderate Light » et « Newest Light » et leurs dirigeants.

La thèse la plus significative du livre, cependant, est que les forces montantes du capitalisme libéral ne se manifestent pas dans la montée des institutions politiques démocratiques. Selon Sellers, le gouvernement démocratique remplace plutôt le gouvernement républicain constitutionnel en réaction à la révolution sociale totale provoquée par le capitalisme du début du XIXe siècle. Andrew Jackson surfe sur une vague de sentiment démocratique radical qui vise à restreindre le pouvoir des entreprises, à réduire le pouvoir des grandes banques, à préserver le libre-échange, à étendre le vote et à réduire la corruption au sein du gouvernement jusqu’à la Maison Blanche.

Les intérêts manufacturiers du Nord cooptent souvent le gouvernement américain du début du XIXe siècle pour financer leurs projets favoris et accorder des subventions et des prêts à leurs entreprises. Des forces à travers le pays se lèvent pour les arrêter ainsi que d’autres élites régionales, telles que les élites de planteurs dans le Sud et les élites culturelles et religieuses «modérées» en Nouvelle-Angleterre. En fin de compte, affirme Sellers, les forces de la démocratie et du capitalisme s’équilibrent. Ces deux idées sont en conflit idéologique, c’est pourquoi Sellers considère les institutions politiques des États-Unis comme ancrées dans une contradiction fondamentale. Le but du livre est de montrer comment cette contradiction historique surgit et comment la tension entre les deux idées donne lieu à de nombreux événements importants dans l’histoire américaine.

Le lecteur doit être conscient que l’historiographie de Sellers est fondamentalement marxienne, en ce qu’elle suit Karl Marx et les penseurs apparentés en considérant l’histoire comme fondamentalement conduite par des forces matérielles plutôt qu’idéologiques, en particulier économiques. En outre, il comprend l’histoire comme le développement de nouvelles formes de vie économique et leur dénouement à travers leurs contradictions et tensions internes. Ce dénouement produit des périodes de révolution historique et institutionnelle. À la manière marxienne, Sellers exprime un fort parti pris en faveur des classes ouvrières et rejette systématiquement les valeurs des riches et de la classe moyenne. Enfin, toujours selon l’historiographie marxienne, tous les développements religieux sont considérés comme résultant de l’anxiété économique et du monde réel.

[ad_2]

Source link -2