Il a fait valoir qu’une formulation complexe nuit non seulement aux Canadiens, mais aussi aux entreprises qui passent des heures à essayer de naviguer dans les réglementations gouvernementales.
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OTTAWA — Pierre Poilievre entend forcer le gouvernement fédéral à cesser d’utiliser des formulations bureaucratiques trop complexes en adoptant une loi qui exigera l’utilisation d’un « langage clair » s’il est élu premier ministre.
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Le candidat à la direction du parti conservateur fait cette promesse — sa dernière annonce politique de la campagne — quelques jours à peine avant qu’il ne soit confirmé à la tête du Parti conservateur.
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Selon un communiqué de presse obtenu par le National Post avant sa publication, le chef de file conservateur adopterait la loi exigeant que les publications gouvernementales utilisent les «mots les plus simples et les moins nécessaires» pour indiquer les informations, mais obligerait également les rédacteurs juridiques à rédiger des lois aussi simplement que possible.
« La Loi sur le langage clair rendra la rédaction et la pensée du gouvernement plus simples et plus claires. La nouvelle règle sera que « tout doit être rendu aussi simple que possible, mais pas plus simple », a déclaré Poilievre, ajoutant que la règle laisse encore de la place pour des termes techniques ou spécialisés.
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La loi ne s’appliquerait qu’aux nouvelles publications ou aux publications existantes en cours de révision, afin d’éviter le coût de « réécrire tout ce que le gouvernement a déjà publié ».
Cela ferait également des compétences en langage simple une exigence de travail pour les nouvelles recrues qui sont censées écrire pour le gouvernement et garantirait que la formation linguistique bilingue pour les fonctionnaires enseigne «la langue que les gens ordinaires parlent, et non le jargon académique ou bureaucratique».
Les Canadiens ordinaires pourraient également signaler le « bureaucrate » – défini comme un langage trop compliqué utilisé par les bureaucrates – sur une page Web spécialement créée.
En adoptant la Loi sur le langage clair, le Canada suivrait les pas des États-Unis qui, en 2010, ont adopté la Acte d’écriture simple qui oblige les agences fédérales à utiliser «une communication gouvernementale claire que le public peut comprendre et utiliser».
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La Nouvelle-Zélande envisage également d’adopter un projet de loi en langage clair cela exigerait que les documents officiels et les sites Web utilisent une écriture que les lecteurs puissent facilement comprendre après une lecture.
Poilievre a fait valoir qu’une formulation complexe nuit non seulement aux Canadiens, mais aussi aux entreprises qui passent des heures à essayer de naviguer dans les réglementations gouvernementales.
Un sondage réalisé en 2020 par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a révélé que 79 % de près de 5 500 entreprises ont déclaré que la simplification des réglementations et des directives, « y compris l’utilisation d’un langage clair », aiderait à réduire les formalités administratives et à améliorer la conformité à la réglementation.
À l’heure actuelle, le gouvernement canadien directive sur la gestion des communications précise en effet que les « responsables de la communication » doivent s’assurer que les communications sont « claires, opportunes, exactes, accessibles et rédigées dans un langage simple ».
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Mais ces règles sont « systématiquement ignorées », selon le communiqué de presse de Poilievre.
À titre d’exemple, il indique que le gouvernement guide de style de contenu en ligne, qui recommande de remplacer le mot « obtenir » par « obtenir » pour simplifier. Mais une recherche sur le site Web du gouvernement donne plus de 441 000 résultats pour le mot « obtenir ».
Poilievre a reconnu que la simplification du langage pour des milliers de documents gouvernementaux prendra du temps et ne mettra pas fin à la « bureaucratie » du jour au lendemain, mais « nous devons commencer quelque part », a-t-il déclaré.
Les membres du Parti conservateur ont jusqu’au 6 septembre pour soumettre leur vote au siège social d’Ottawa, et le nouveau chef sera annoncé le 10 septembre.
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