samedi, novembre 30, 2024

Manifeste : Ne jamais abandonner Résumé et description du guide d’étude

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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Evaristo, Bernardine. Manifeste : Ne jamais abandonner. Grove Press, 2022.

Dans son introduction à Manifeste, Evaristo explique son intention de réfléchir sur les éléments qui sous-tendent sa carrière artistique tout au long de sa vie, y compris son éventuel succès généralisé avec son roman Girl, Woman, Other. Dans « Un : héritage, enfance, famille, origines » (3), elle commence par s’interroger sur les valeurs culturelles et personnelles qui lui ont été transmises par ses parents et leurs familles. Elle réfléchit au racisme qu’elle, son père nigérian et ses frères et sœurs biraciaux ont connu en Grande-Bretagne. Elle attribue à l’activisme de ses parents et à l’engagement communautaire de son père la formation de ses propres racines militantes, et reconnaît que sa mère et sa grand-mère, en poursuivant leur autonomie dans une société patriarcale, ont jeté les bases pour qu’elle ait une vie indépendante et créative.

Dans « Two : houses, flats, rooms, homes » (47), Evaristo se remémore les différents espaces qu’elle a habités, à commencer par la maison familiale de quatre étages dans laquelle elle a grandi. Elle réfléchit à l’importance de l’intimité et du fait d’avoir son propre espace lors de ses premières incursions dans la poésie, lorsqu’elle ne montrait son travail à personne. En racontant les appartements et les quartiers dans lesquels elle a vécu, Evaristo considère les dangers inhérents au fait de vivre seule en tant que femme et l’importance de Londres comme toile de fond dans sa fiction.

Dans « Trois : les femmes et les hommes qui allaient et venaient » (77), Evaristo retrace ses relations amoureuses et ses rencontres sexuelles de la jeunesse à l’âge mûr, tout en montrant la progression de sa sexualité. Adolescente, elle aimait les garçons, bien qu’elle suggère que vouloir un petit ami était probablement en partie dû au conditionnement culturel. Jeune femme, elle prend conscience d’une attirance pour les femmes et s’imprègne de la culture lesbienne et féministe. Elle note deux relations importantes pendant cette période : une épanouissante avec une Néerlandaise qu’elle appelle eX, et une déchirante avec une femme violente qu’elle appelle The Mental Dominatrix, qui a tenté de contrôler tous les aspects de sa vie, y compris son écriture. Evaristo a quitté The Mental Dominatrix après avoir commencé à explorer une attirance renouvelée pour les hommes. Cela a été suivi d’une période frustrante et infructueuse au cours de laquelle elle a tenté en vain de sortir avec des hommes, qui s’est finalement terminée lorsqu’elle a rencontré son mari, David. Elle a trouvé que le mariage lui offrait la stabilité et la liberté dont elle avait besoin pour se concentrer sur son écriture.

« Quatre : théâtre, communauté, performance, politique » (115) s’articule autour de l’implication d’Evaristo dans le Theatre of Black Women, une compagnie de théâtre qu’elle a créée avec deux amis de l’université. Evaristo se souvient comment, dans sa jeunesse, elle a trouvé un programme de théâtre local crucial pour former un sens de l’expression de soi et de l’individualité ainsi que de la communauté. Elle réfléchit à son raisonnement pour se concentrer sur le théâtre communautaire plutôt que de poursuivre une carrière d’actrice solo, dans laquelle elle aurait été limitée dans les rôles qui lui étaient ouverts en tant que femme noire. Elle considère également le lien entre son implication dans le théâtre et son écriture de fiction, et comment chacun s’inspire de l’autre.

« Five: poésie, fiction, fiction en vers, fiction fusion » (143) explore l’évolution de la carrière d’écrivain d’Evaristo en mettant l’accent sur la création d’œuvres individuelles, ainsi que sur les spécificités de l’édition. Evaristo se souvient qu’elle a réécrit Lara, un roman racontant l’histoire de l’opposition au mariage interracial de ses parents, en vers après l’avoir d’abord écrit en prose. En traçant la progression d’autres travaux, elle note comment ils ont commencé de la même manière sous une forme avant d’en découvrir une autre. Evaristo insiste sur la nature impermanente des livres, tant au stade de l’écriture qu’au stade de l’édition.

Dans « Six : influences, sources, language, education » (177), Evaristo examine ses influences linguistiques et éducatives. Elle considère les influences organiques de son enfance qui ont pu avoir un effet sur son désir de devenir poète, comme les messes catholiques auxquelles elle a assisté et l’anglais approximatif de son père. Le manque de poètes noirs britanniques à l’époque de sa jeunesse, ainsi que le manque d’inspiration qu’elle trouvait dans son programme scolaire, étaient décourageants et elle était attirée par l’écriture de femmes afro-américaines. Elle a décidé de poursuivre des études supérieures beaucoup plus tard, dans la quarantaine, et suggère qu’un échec scolaire précoce ne signifie pas une incapacité à réussir plus tard.

« Seven : le soi, l’ambition, la transformation, l’activisme » (193) couvre l’approche d’Evaristo pour persister dans sa carrière d’écrivain ainsi que pour lutter pour l’inclusion dans la littérature. Elle explique que sa capacité à surmonter les obstacles racistes présentés par l’establishment littéraire a été favorisée par des stratégies de développement personnel axées sur le maintien d’une attitude mentale positive (PMA). Elle poursuit en disant qu’elle a utilisé la même approche générale, après être devenue célèbre, pour insister sur l’inclusion d’autres écrivains marginalisés dans les espaces littéraires. Elle réfléchit ensuite aux attitudes discriminatoires qui conduisent à la marginalisation des personnes racialisées dans l’édition, y compris l’idée fausse que les personnes racialisées marginalisées écrivent toujours sur le racisme et la race et que leurs écrits ne sont pas universellement accessibles.

Dans sa « Conclusion » (215), Evaristo remarque que son approche de l’injustice a changé au fil des décennies et qu’elle est maintenant plus intéressée à apporter des modifications à l’intérieur du système qu’à le détruire. Dans « Le Manifeste Evaristo » (221), elle énumère ses croyances les plus fortes sur la créativité, qui reflètent les valeurs sur lesquelles elle a écrit tout au long des mémoires, se terminant par l’importance d’être reconnaissant envers ses ancêtres.

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