[ad_1]
Un homme sans patrie de Kurt Vonnegut est une collection d’essais non romanesques portant sur l’humour, la politique, la religion, l’éducation, les préjugés, l’ignorance, l’environnement, l’art, la guerre, etc. Il aborde toutes ces questions dans les douze chapitres/essais qui composent ce livre, avec un esprit coutumier qui l’a rendu internationalement célèbre.
Bien que ce roman soit autobiographique, ce n’est pas une histoire de vie comme le sont tant d’autres autobiographies, et il manque donc une intrigue conventionnelle. Chaque chapitre de cet ouvrage peut constituer à lui seul un essai, bien que les thèmes communs ou les fils conducteurs qui relient les chapitres soient les idées que Vonnegut essaie de mettre en avant. L’une des idées clés que Kurt Vonnegut discute, puis réitère tout au long de l’œuvre, est que l’humour est un mécanisme de défense naturel pour faire face à toutes les choses horribles dans le monde dans lequel nous vivons. Alors que défier l’intrigue naturelle serait courant pour la plupart des œuvres. , il y a encore une sensation de mouvement.
Le premier essai de Vonnegut parle de sa vie de soldat, jeune, juste un enfant, et de l’expérience de se mettre à l’abri, d’écouter les bombes frapper au-dessus de sa tête. Le début suggère donc la jeunesse, et au fur et à mesure que les essais avancent, il y a un sentiment de vieillissement, même si Vonnegut aime faire des allers-retours chronologiques, parfois par décennies dans le même chapitre. Des questions sont posées concernant la guerre, la politique et l’humanité en général. Vonnegut compare très rapidement ses expériences de combat pendant la Seconde Guerre mondiale, généralement considérée comme l’incarnation de la définition d’une guerre morale. Il dit aussi que la guerre des États-Unis en Irak n’a rien à voir avec la Seconde Guerre mondiale. Les expériences de Vonnegut en tant que soldat lui donnent de la crédibilité sur ces questions, car il se lance également dans des discussions sur la religion, les enseignements de Jésus, l’environnement et les choses horribles que l’humanité lui fait.
L’intrigue est une série d’arguments évolutifs et prépondérants. Les discussions incluent tout, de la raison pour laquelle le pétrole est la pire dépendance possible, à la nécessité d’être gentil avec les autres avant tout. Vonnegut couvre tous les sujets, tous les angles, et il refuse de les regarder une seule fois. D’une certaine manière, le livre est comme vivre la vie et regarder dans votre esprit de vieux souvenirs qui vont et viennent, alors même que vous avancez dans ce qui est ici et maintenant. Au final, l’intrigue de ce livre est la recherche par Kurt Vonnegut d’une solution, d’un pays, d’une identité, voire d’un espoir quelconque. C’est dans cette promenade, ce reflet même de la vie elle-même, que ce livre prend son essor, et Vonnegut offre au moins un cadeau de plus à ses lecteurs, aussi bon que tout autre avant lui.
[ad_2]
Source link -2