Trudeau n’a pas diffamé le chahuteur lorsqu’il a qualifié ses commentaires de « racistes » lors d’un rassemblement à Québec, selon un juge

Diane Blain avait soutenu devant le tribunal que les paroles de Trudeau l’avaient fait se sentir humiliée, choquée et ridiculisée et qu’elle avait reçu des commentaires désobligeants d’autres personnes après l’incident.

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MONTRÉAL — Un juge de la Cour supérieure du Québec a rejeté une poursuite en diffamation intentée contre le premier ministre Justin Trudeau par une femme qui l’avait chahuté lors d’un rassemblement en 2018 au sud de Montréal.

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La juge Michele Monast a écrit dans une décision rendue publique lundi que le procès de Diane Blain était infondé et abusif.

Blain avait affirmé que Trudeau avait nui à sa réputation lorsqu’il avait qualifié ses commentaires de « racistes ».

Trudeau prononçait un discours en août 2018 à Ste-Anne-de-Sabrevois, au Québec, au sud de Montréal, lorsque Blain l’a interrompu, faisant un commentaire sur les « immigrants illégaux ».

Le Premier ministre a déclaré à Blain que ses commentaires étaient intolérants et lorsqu’elle lui a posé des questions sur sa tolérance envers les «purs Québécois», il a déclaré que ses commentaires étaient racistes.

Monast a jugé que les actions de Trudeau n’étaient pas déraisonnables et que ses déclarations n’étaient pas diffamatoires.

Blain avait soutenu devant le tribunal que les paroles de Trudeau l’avaient fait se sentir humiliée, choquée et ridiculisée et qu’elle avait reçu des commentaires désobligeants d’autres personnes après l’incident. Mais Monast a déclaré que la réaction du public contre Blain à la suite de la rencontre avec le Premier ministre était le résultat des actions de Blain, et non de ce que Trudeau a dit.

Le juge a également mentionné que Blain avait utilisé la rencontre avec Trudeau pour promouvoir ses opinions politiques sur les réseaux sociaux et dans des entrevues.

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