jeudi, décembre 19, 2024

Saverio Costanzo parle de ‘Finalmente L’alba’ dans lequel Lily James joue une star hollywoodienne des années 1950 à Cinecittà – Image de premier regard (EXCLUSIVE) Les plus populaires doivent être lues

La production vient de commencer aux Studios Cinecittà de Rome pour « Finalmente L’alba », le nouveau film du réalisateur de « My Brilliant Friend » Saverio Costanzo. Il se déroule dans les années 1950, lorsque les célèbres installations cinématographiques étaient connues sous le nom de Hollywood sur le Tibre.

Ce drame costumé haut de gamme – dont le titre se traduit par « Enfin, l’aube est venue » – présente un casting stellaire comprenant Lily James (« Pam & Tommy »), Joe Keery (« Stranger Things »), Rachel Sennott (« Shiva Baby »), Willem Dafoe et la nouvelle venue italienne Rebecca Antonaci.

Saverio Costanzo

Fremantle

« Finalmente » est le voyage au cours d’une nuit longue et intense d’une jeune actrice italienne en herbe, interprétée par Antonaci. Dans les studios Cinecittà des années 1950, elle vit des heures mémorables qui marqueront sa transition vers la féminité épanouie.

Écrit et réalisé par Costanzo, dont les films précédents incluent « Private » et Adam Driver avec « Hungry Hearts », le film est produit par Mario Gianani et Lorenzo Gangarossa pour Wildside, une société appartenant à Fremantle. RAI Cinema le sortira en Italie via son unité 01 Distribution.

Variété a parlé en exclusivité à Costanzo de « Finalmente », dans lequel Lily James joue une star américaine en train de tourner un film d’épées et de sandales à Cinecittà.

Quels sont les principaux éléments de l’histoire ?

Il s’agit d’une jeune femme romaine dans les années 1950. Elle est simple, peu sophistiquée et sur le point de se fiancer à un homme que sa famille aime plus qu’elle parce qu’il est aisé.

La jeune protagoniste interprétée par Antonaci se rend à Cinecittà pour passer une audition en tant que figurante et est projetée dans cette nuit presque infinie au cours de laquelle elle se découvre. Elle trouve la partie la plus courageuse de son moi intérieur et puise dans sa conscience de soi grâce à la rencontre avec un groupe de [American] acteurs qui tournent un film d’épées et de sandales égyptiennes à Cinecittà.

C’est un film sur le monde du spectacle. C’est donc clairement un film sur les ambitions, sur la vanité. Étant donné que ces personnages sont issus du monde du cinéma et qu’ils font un film, il y a beaucoup de films à l’intérieur de ce film. C’est comme une boîte chinoise.

Elle me rappelle la jeune femme que Marcello Mastroianni rencontre au bar avec le juke-box dans « La Dolce Vita ».

C’est une référence pertinente. Toute cette histoire, cette longue nuit qui se raconte, se passe juste avant le meurtre de Wilma Montesi [a young woman who was an aspiring actor whose half-naked dead body was found in 1953 on a beach outside Rome]. Ce fut le premier cas de meurtre d’une jeune femme, qui provoqua une frénésie médiatique en Italie. Fellini a dit que la fille que Marcello rencontre dans ce bar – et que l’on revoit aussi à la fin de « La Dolce Vita » – était Wilma Montesi. Elle représentait une pureté que l’Italie a ensuite perdue. Elle a été le point de départ lorsque j’ai commencé à écrire ce film. Voilà donc le contexte. Wilma Montesi fait partie de la première pierre angulaire de ce film.

Et le personnage de Lily James ?

Elle incarne Joséphine Esperanto (voir l’image de première vue ci-dessus), une actrice hollywoodienne qui est sur la scène depuis de nombreuses années, puisqu’elle a commencé très jeune. Durant cette nuit, elle affronte la douleur de ne pas être une bonne actrice ; d’être trop affecté. Elle se sent comme le passé, par rapport aux nouveaux styles d’acteur [of a new wave of American cinema] qui sont plus réalistes. Elle est tragique et très féminine; caractère très séduisant. Même si Anita Ekberg dans ‘La Dolce Vita’ vient immédiatement à l’esprit, Joséphine est un personnage plus complexe, avec plus de gravité.

Et le rôle de Joe Keery ?

Il joue un jeune acteur nommé Sean Lockwood qui, comparé à Joséphine, est un nouveau venu. Dans ce film, Keery incarne trois personnages : un soldat américain qu’il incarne dans un film dans lequel le soldat fait partie de ceux qui libèrent Rome des Allemands [at the end of World War II]; puis il incarne un prince mésopotamien dans le film Égyptien d’épées et de sandales ; et il joue lui-même, Sean Lockwood. Dans cette nuit romaine, il assumera également son insécurité, à la fois en tant qu’acteur et en tant qu’homme.

Et Rachel Sennot ?

Elle est vraiment quelque chose. Un caractère si fort. Rachel joue une princesse égyptienne [in the swords and sandals film]. Joe Keery et Rachel Sennott sont les nouveaux acteurs, ils représentent une nouvelle façon d’agir. C’est comme si les années 1960 arrivaient et que le Hollywood des années 1950 se terminait. C’est aussi la rencontre entre ces deux réalités.

Et Willem Dafoe ?

Dafoe joue un galeriste d’art américain nommé Rufus Priori qui vit à Rome et s’est lié d’amitié avec Joséphine. Ils se sont rencontrés quelques années plus tôt alors qu’elle tournait une comédie musicale intitulée « Passeggiata Romana » (promenade romaine).

Pendant cette nuit il est notre Charon [the boatman of Hades]. La personne qui dirige le groupe. C’est le personnage le plus ancré.

Donc, en termes de lieux, y a-t-il à la fois Rome et Cinecittà?

Oui. Hier soir on tournait à la Villa de Quintili [an archeological site by the Appian Way], près des villas où toutes les stars d’Hollywood ont séjourné ces années-là. La jeune fille s’y perd dans cette sorte de labyrinthe, et les personnages incarnés par Joe Keery et Lily James tentent de la retrouver. Nous étions dans cet ancien bain thermal romain avec un sol magnifique, de très hautes colonnes et sans toit, sous le clair de lune. Joe et Lily s’interpellaient dans le labyrinthe. C’était très émouvant. C’était un mélange de théâtre d’avant-garde et de notre histoire. C’est la Rome de notre film. Ce n’est pas une Rome de carte postale. C’est une Rome qui essaie d’aider à façonner les personnages. Cela dit, la place d’Espagne et les marches espagnoles, qui sont bien sûr un élément clé de l’iconographie romaine, sont également des personnages centraux du film. Le film s’y ouvre et se ferme.

Source-111

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