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Il est temps de dire adieu à ArriveCan, selon une contestation judiciaire.
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Le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles a demandé un examen judiciaire du programme au nom de 11 Canadiens, arguant qu’il violait leurs droits garantis par la Charte, prouvant à la fois peu fiable et discriminatoire, les réclamations déposées.
« Les demandeurs impliqués dans cette contestation judiciaire ont reçu des amendes pouvant aller jusqu’à 8 500 $ chacun et ont été contraints de divulguer des informations médicales privées via ArriveCAN », indique un communiqué du Justice Center. «La contestation judiciaire vise à annuler l’utilisation obligatoire d’ArriveCAN et à déclarer inconstitutionnelles les exigences de quarantaine de 14 jours pour les Canadiens qui refusent d’utiliser ArriveCAN lorsqu’ils rentrent chez eux.»
Le programme de dépistage a été lancé en avril 2020 et reste en vigueur jusqu’au 30 septembre au moins.
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Santé Canada a déclaré qu’il ne commenterait pas directement la poursuite car elle est devant les tribunaux.
«Le gouvernement du Canada a été informé que le Centre de justice a déposé une contestation judiciaire devant la Cour fédérale», indique un communiqué de Santé Canada. « Pour aider à assurer la sécurité des personnes au Canada, le gouvernement du Canada a mis en place des mesures frontalières d’urgence, afin de réduire le risque d’importation et de transmission de la COVID-19 et de nouvelles variantes au Canada liées aux voyages internationaux. Le gouvernement du Canada respecte la décision de toute personne de présenter sa cause devant le tribunal et nous attendons la décision du tribunal à ce sujet.
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Les documents judiciaires, qui n’ont pas été prouvés devant les tribunaux, énumèrent 11 Canadiens qui ont été pénalisés pour ne pas avoir utilisé ArriveCan.
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Les demandeurs ont évoqué des problèmes de confidentialité dans l’utilisation par ArriveCan de leurs renseignements personnels sur la santé.
Le Justice Center indique dans sa déclaration qu’ArriveCan continue de faire l’objet de vives critiques pour avoir créé des retards massifs aux passages internationaux.
«Le ministre des Transports a défendu ArriveCan comme étant vital pour prévenir la propagation du COVID malgré les preuves que les vaccins ne peuvent pas arrêter la transmission ou l’infection», indique le communiqué. « Le ministre a également affirmé qu’ArriveCAN n’avait pas causé l’arriéré de voyages en cours, malgré les preuves que les agents de l’ASFC (Agence des services frontaliers du Canada) ont déclaré qu’il causait en fait des retards. »