Harper était PM pendant des temps plus simples. Par exemple, les aéroports étaient même utilisés pour voler
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Parmi les nombreuses caractéristiques remarquables de Stephen Harper — mis à part sa disposition extrêmement géniale — aucune n’est plus forte que son caractère délibératif.
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Il réfléchit, réfléchit bien et profondément, avant d’agir. Alors, de cela, nous pouvons tous être certains, que son choix d’endosser Pierre Poilievre n’était pas le caprice d’une humeur passagère, mais un jugement longuement réfléchi et fermement articulé. L’approbation a été une surprise, car M. Harper s’est surtout conformé à la tradition voulant que les anciens premiers ministres se retirent des affaires de leurs successeurs.
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Lorsqu’il a annoncé, cependant, un débat a eu lieu pour savoir si «l’imposition des mains» par le formidable premier ministre à trois mandats aiderait M. Poilievre ou lui ferait du mal. Question profonde, en effet, et comportant de si grandes subtilités que je m’abstins de toute tentative téméraire pour y entrer.
Même maintenant, quelques semaines après la nouvelle, c’est une question très difficile. Pour rappel, Stephen Harper était premier ministre à une époque si différente. À bien des égards profondément différents du Canada que nous connaissons aujourd’hui. Au jeune électeur entendant de l’époque, il ne saura guère qu’en penser.
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Par exemple, c’était une époque où la plupart des Canadiens, en fait tous les Canadiens, se rendaient dans les aéroports pour s’envoler. Oui, les enfants, il fut un temps où vos parents allaient à l’aéroport Pearson ou à l’aéroport Trudeau de Montréal et n’emballaient pas de vêtements de rechange, ne portaient pas un panier de pique-nique avec des aliments d’urgence ou un lit pliant pour la sieste nécessaire pendant la nuit. . Il a été documenté à l’infini que pendant les beaux jours du leadership de M. Harper, les gens se rendaient dans les aéroports canadiens et, sauf dans de très rares cas, étaient dans les airs et discutaient avec leurs compagnons de siège, grignotant des noix gratuites, quelques heures plus tard.
Pour les passagers aériens en 2020, qui avaient l’expérience de ces temps lointains, cela ressemble maintenant à une sorte d’hallucination, un rêve de fièvre provoqué alors qu’ils regardent pendant des heures le carrousel qui ne montre toujours aucun signe de leurs bagages, ou provoqué quand la voix sourde de la sonorisation de l’aéroport annonçant la quatrième annulation d’un vol censé être parti la veille.
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Incroyable je sais.
Chose peut-être encore plus incroyable, les personnes rapatriées au Canada en provenance d’un autre pays passaient les douanes avec une facilité remarquable. A cette époque, tout ce qui était vraiment exigé était un passeport. Comme son nom l’indique, c’était tout ce qu’il fallait pour « passer » d’un pays au vôtre. Le passeport était alors l’insigne de la citoyenneté et le garant du droit d’entrée et de sortie.
Cela a bien sûr beaucoup changé. De nos jours, un passeport n’est qu’un document accessoire. Quelque chose qui s’appelle « l’application arriveCAN » – je crois que cela nécessite un téléphone portable et beaucoup de patience – a usurpé ou remplacé l’autorité du passeport. Certains disent que cela entrave le flux de transit aéroportuaire, mais le ministre des Transports, Omar Alghabra, a déclaré que non, et quand un steward du rang de M. Alghabra déclare quelque chose, c’est tout.
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Sur le même sujet, il est encore difficile de croire que pendant les années Harper, si les Canadiens voulaient ou avaient besoin de passeports… ils pouvaient en fait les obtenir, plus ou moins le même mois ou l’année où ils en faisaient la demande. Incroyable je sais.
Beaucoup d’autres choses ont changé. Des manifestations ont eu lieu qui n’ont pas fait tomber la loi sur les mesures d’urgence. En essayant d’éradiquer le fanatisme, il était de coutume de ne pas financer les fanatiques dans la lutte contre celui-ci. L’administration et la distribution de fonds publics de près d’un milliard de dollars à des entrepreneurs caritatifs n’étaient pas connues, et enfin, peut-être le plus extraordinaire, l’industrie pétrolière de l’Alberta était considérée comme un bienfait national.
Maintenant, ce n’est qu’un court historique insuffisant des années Harper, pour donner un contexte à ce que cela peut signifier ou non pour la candidature de Poilievre. La question que l’approbation de Harper soulève inévitablement, et qui est absolument centrale, que cela aide ou blesse, est la suivante : Pierre Poilievre peut-il être à la hauteur de la norme de réalisation de Harper ? Pourra-t-il retrouver le calme administratif des années Harper ? Peut-il trouver les moyens de faire revenir le Parlement, la Chambre des communes, en tant qu’organe délibérant fonctionnel, plutôt qu’un studio pour les émissions Zoom et les audiences virtuelles des comités.
Grandes questions tout cela. Ils testeraient le courage de n’importe quel leader. Cependant, ce n’est pas à moi de répondre. Le vote pour la direction conservatrice approche. Le résultat sera leur seule et définitive réponse. Le « plus épouvantable politicien dangereux de notre temps ? Ou héritier d’une tradition supérieure ?
Nous verrons.