Marvel’s Spider-Man Remastered est enfin passé sur PC, près de deux ans après sa sortie sur PlayStation 5 et un peu moins de quatre ans depuis sa sortie originale. Cependant, ce n’est pas tout à fait le même jeu auquel vous auriez pu jouer sur l’une ou l’autre plateforme. Cette version contient des améliorations exclusives qui visent à en faire le meilleur moyen de jouer à la meilleure sortie de jeu vidéo du webhead titulaire à ce jour, mais je ne peux pas encore en parler définitivement.
Je joue à Spider-Man Remastered de Marvel depuis quelques semaines, ce qui en fait la troisième fois que j’accompagne Spidey and Co dans cette quête particulière pour vaincre le seigneur du crime surhumain Mister Negative. Malgré ma familiarité avec le jeu, il ne m’a pas fallu longtemps pour être à nouveau complètement absorbé par l’histoire et le web-slinging, et c’est tout aussi amusant à jouer que lorsque je l’ai pris pour la première fois.
Malheureusement, je n’ai pas pu découvrir la version du jeu auquel vous jouerez. Au moment de la rédaction de cet article, les développeurs Insomniac Games et Nixxes Software sont toujours en train de résoudre certains problèmes techniques persistants avant le lancement. En tant que tel, je mettrai à jour cette revue de PC avec mes dernières réflexions sur les performances peu de temps après le lancement lorsque la version finale sera publiée.
Pour ceux qui connaissent déjà Spider-Man de Marvel, le jeu lui-même reste inchangé – c’est toujours l’un des meilleurs jeux de super-héros auxquels vous pouvez jouer aujourd’hui. Donc, si vous n’y avez jamais joué auparavant, soyez assuré que vous allez vous régaler.
Vous passez la majorité de votre temps dans le jeu à vous balancer d’un bâtiment à l’autre, au-dessus des rues animées de Manhattan, et c’est facilement l’une des parties les plus agréables de Spider-Man de Marvel. La traversée peut souvent ressembler à une corvée dans d’autres jeux en monde ouvert, d’où la prévalence des voyages rapides dans le genre, mais je ne me suis jamais retrouvé à vouloir l’utiliser ici, car il est tout simplement délicieux de se faufiler dans les airs. À plus d’une occasion, je me suis retrouvé à me diriger vers le plus haut bâtiment que je puisse trouver, à sauter de son toit et à se précipiter au sol à grande vitesse pour amortir ma chute à la dernière seconde en tirant une toile – peu de jeux capturez les mouvements à grande vitesse n’importe où aussi efficacement que Spider-Man.
Ce qui est plus surprenant, c’est que le reste des mécanismes de Marvel’s Spider-Man sont presque, sinon tout aussi amusants. Bien que les sections de combat et de furtivité rappellent les jeux Batman: Arkham, ce ne sont certainement pas des copies conformes, ce qui est en grande partie dû au fait que Spidey possède de véritables super pouvoirs en plus de son ensemble unique de gadgets. Il y a énormément de profondeur ici, et on a toujours l’impression qu’il y a quelque chose de nouveau à maîtriser, même après avoir affronté une bande de crétins sans subir de dégâts et en maintenant un combo de plus de 100.
Vous aurez de nombreuses opportunités de développer et de perfectionner vos compétences de combat entre les missions principales de l’histoire et la gamme apparemment infinie d’activités secondaires que Marvel’s Spider-Man a à offrir. Alors que le premier peut être terminé en une dizaine d’heures environ, si vous êtes comme moi, vous dépenserez le triple pour trouver des objets de collection, arrêter des délits mineurs, faire du tourisme ou relever des défis à travers Manhattan. Cela n’inclut pas les trois chapitres du DLC The City That Never Sleeps, qui est inclus dans le package Remastered, vous rapportant encore 20 heures de plaisanteries et de thwips.
Bien que la majorité de ces missions secondaires soient satisfaisantes à accomplir, elles peuvent devenir un peu répétitives après un certain temps en raison de leur nombre considérable – et cela n’aide certainement pas que vous entendiez beaucoup de lignes vocales répétées si vous espérez finissez-les tous. Pour être clair, la qualité de l’écriture signifie qu’ils ne font que briser l’immersion plutôt qu’ennuyeux, mais tout s’additionne après un certain temps.
Chaque personnage de Marvel’s Spider-Man se sent bien réalisé en matière de dialogue ou de performance. Otto Octavious en particulier reçoit sans doute sa meilleure adaptation à ce jour, et ce n’est pas un mince exploit avec la performance imposante d’Alfred Molina dans Spider-Man 2. Il est clair qu’Insomniac respecte et comprend grandement le matériel source dont il s’inspire, ce qui donne une histoire captivante qui m’avait excité pendant ses décors explosifs et tranquillement empathique pendant ses moments plus matures.
Ce même degré d’adoration est également clairement présent dans la présentation visuelle du jeu, que vous activiez ou non les améliorations PC exclusives. En plongeant dans le menu des paramètres, vous trouverez un ensemble d’options graphiques assez robuste. Vos suspects habituels sont ici, y compris une fréquence d’images déverrouillée, en plus de fonctionnalités telles que Nvidia DLSS, Nvidia DLAA, la prise en charge des moniteurs de jeu ultra larges et, bien sûr, le lancer de rayons.
La quantité de modularité ici est fantastique, et il devrait être facile de trouver le meilleur équilibre entre qualité et performances pour votre système, quel que soit le niveau d’exigences du système Marvel’s Spider-Man Remastered auquel votre plate-forme répond. je dis devrait car il reste à voir comment le jeu fonctionne avec la version en tandem avec les pilotes prêts pour le jeu d’AMD et de Nvidia.
Cela dit, les communications que j’ai eues avec les développeurs sur les problèmes de performances et leur capacité à fournir des correctifs rapides, en plus de la qualité des autres versions de PlayStation PC, m’inspirent une certaine confiance. En fait, on m’a dit que nous pouvions nous attendre à des paramètres graphiques encore plus configurables au lancement, ce qui est bien sûr le bienvenu — mais ce n’est pas ce qui est devant moi maintenant. Ce que je peux dire, c’est que je n’ai rencontré aucun bogue ou plantage, mais j’ai constaté que le jeu peut être assez gourmand en CPU (même avec mon Intel Core i7 11700F), en particulier lorsque le lancer de rayons est activé. Cela se traduit par des fréquences d’images variant énormément entre les environnements intérieurs et extérieurs, allant de hauts de 120 ips à des bas d’environ 48 ips. Attendez-vous à une mise à jour concernant les performances et autres quelques jours après le lancement.
Avant de clore cette revue, j’aimerais souligner brièvement comment Marvel’s Spider-Man se traduit par un clavier et une souris. Bien qu’il soit parfaitement jouable et que vous ayez la possibilité de personnaliser les raccourcis clavier à votre guise, je vous suggérerais plutôt de brancher le meilleur contrôleur PC que vous avez sous la main. Le DualSense est la solution idéale, avec son retour haptique et ses déclencheurs résistifs, mais un contrôleur Xbox fera également l’affaire. C’est aussi Steam Deck vérifié si c’est votre confiture !
Marvel’s Spider-Man ne pousse pas le bateau, mais il accomplit ce qu’il se propose de faire avec un niveau de qualité si élevé qu’il est difficile de ne pas admirer son exécution. Même après quatre ans de challengers potentiels derrière lui, il reste l’un des meilleurs jeux de super-héros qui est maintenant encore meilleur grâce à la puissance du PC.