[ad_1]
La logique de la découverte scientifique de Karl Popper est une analyse de la pensée scientifique à travers sa vision particulière de l’épistémologie. Popper est un philosophe des sciences bien connu. Dans ce travail, il étudie la place des découvertes scientifiques dans la philosophie en examinant ce qui différencie la vraie connaissance de la fausse connaissance. Il affirme que cette quête va bien au-delà de l’analyse du langage ou du réductionnisme, s’appuyant plutôt sur la relation entre les énoncés de base et la notion de « falsifiabilité » pour soutenir les processus analytiques rationnels dans la croissance des connaissances.
La science consiste à proposer et à tester des théories. La falsifiabilité figure en bonne place comme méthode de Popper pour tester les théories. Il montre à plusieurs reprises que les théories ne sont jamais vérifiables, seulement falsifiables. Les concepts d’universalité et de singularité aident à définir la falsifiabilité. Les déclarations singulières, ou occurrences, sont des sous-ensembles d’événements universels. Les énoncés de base sont des types particuliers d’énoncés singuliers qui peuvent servir de base pour falsifier empiriquement des théories. Ils peuvent être utilisés pour falsifier une hypothèse « s’il existe deux classes non vides d’énoncés de base telles que l’une contient des énoncés qui conduiraient à rejeter l’hypothèse tandis que l’autre classe contient tous les autres énoncés de base ». En utilisant cette approche, Popper qualifie les hypothèses d’énoncés empiriques ou d’énoncés non empiriques selon le degré auquel elles sont corroborées. La corroboration est basée sur des tests des déclarations singulières de base d’une théorie. La démarcation entre les théories empiriques et non empiriques est un élément clé dans la logique de Popper sur ce qui constitue proprement la méthodologie scientifique.
Popper rejette directement et à plusieurs reprises l’induction en tant que méthode scientifique viable. La méthode inductive est celle qui permet de déduire des énoncés universels à partir d’énoncés singuliers. En contestant la logique de dériver la théorie de l’induction, il montre comment le raisonnement inductif conduit à des régressions infinies ou à des tautologies. Popper trouve la logique inductive incohérente en interne. Au lieu de cela, il soutient le raisonnement déductif comme empiriquement scientifique. Les systèmes déductifs évitent de nombreux pièges de la pensée métaphysique et du psychologisme en exigeant des tests continus de falsifiabilité.
Le positivisme tombe sous l’attaque de Popper pour son manque d’intersubjectivité et pour sa pensée circulaire ou tautologique. Revenant à nouveau sur les mérites de la falsifiabilité, Popper montre comment la méthode positiviste pour montrer la vérification de la « signification » d’un énoncé est inductive et doit donc être ignorée. De plus, il s’attaque aux conventionnalistes. Il prétend qu’ils s’accrochent à l’idée de simples lois fondamentales de la nature qui sont créées dans l’esprit humain. Ces lois servent de construction logique de la nature à partir de laquelle les humains peuvent penser à la science. Cette différence fondamentale dans la prémisse amène Popper à réfuter le conventionnalisme pour avoir solidifié de manière inappropriée les théories scientifiques acceptées avec des hypothèses ad hoc qui protègent les théories bien acceptées à moins qu’elles ne soient réellement falsifiées. Popper affirme que le conventionnalisme paralyse la croissance scientifique et la découverte qui seraient mieux servies par la prémisse de la falsification empirique.
Popper teste l’application de ses principes sur des problèmes liés à la probabilité. Tout en déclarant que les déclarations de probabilité ne peuvent pas être falsifiées, il suggère que l’exclusion des déclarations d’extrême improbabilité suffira pour obtenir des résultats empiriques grâce à ce qu’il appelle des «effets physiques reproductibles». Il applique également la falsifiabilité aux problèmes de simplicité et de théorie quantique dans le but de tester ses idées et d’étendre l’applicabilité de ses constructions théoriques. Dans les annexes de ce livre, Popper développe plus avant des solutions mathématiques à l’appui de ses théories. Il partage également une partie de la correspondance et des critiques qu’il a reçues à propos de ses idées, dont une d’Albert Einstein.
[ad_2]
Source link -2