Un ancien soldat de Petawawa accusé de meurtre après une fusillade de masse au Belize

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Un ancien soldat de Petawawa a été accusé de meurtre après qu’une fusillade de masse au Belize a fait deux morts et huit blessés, dont des policiers.

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Le caporal-chef à la retraite John Roy Smith, 43 ans, a été arrêté après la fusillade dans une boîte de nuit le 31 juillet à Hopkins Village, une communauté côtière du sud du Belize. Il a été initialement inculpé par la police de deux chefs d’accusation de complicité de meurtre, mais sur les conseils du directeur des poursuites publiques du Belize, ces accusations ont été transformées en meurtre.

Trois autres hommes, tous originaires du Belize, ont également été inculpés de meurtre.

La police allègue que Smith a conduit une voiture de fuite pour les hommes armés. La fusillade a coûté la vie à deux hommes, l’un du Belize et l’autre du Honduras. Huit autres personnes ont été blessées, dont trois policiers qui se trouvaient dans la boîte de nuit lors d’une patrouille de routine.

Smith est un ancien membre du 1er Bataillon, The Royal Canadian Regiment, basé à Garrison Petawawa. Il a servi de septembre 2001 à septembre 2011 avant d’être libéré pour raisons médicales de l’Armée canadienne à la suite de blessures subies en Afghanistan. Smith avait combattu dans l’opération Medusa, une offensive de 2006 contre les talibans à Kandahar, au cours de laquelle 12 soldats canadiens ont été tués.

Il a ensuite exploité une entreprise de fabrication de meubles dans la région de Barrie, en Ontario, mais a récemment déménagé au Belize.

Smith et les autres hommes sont maintenant à la prison centrale de Belize. Les allégations portées contre eux n’ont pas été prouvées devant les tribunaux.

Les fusillades ont secoué la nation caribéenne. John Briceno, le Premier ministre du Belize, a déclaré samedi lors d’une conférence de presse que de tels incidents sont rares dans son pays. « Je ne pense pas que nous puissions vraiment trouver des mots adéquats pour exprimer l’horreur de ce qui s’est passé à Hopkins », a-t-il déclaré. « C’est quelque chose de tellement incroyable. C’est quelque chose qui, dans mon esprit, ne se produit tout simplement pas ici.

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La dernière fois qu’une fusillade de masse s’est produite, c’était en 2008, dans un bar de la ville de Belize, lorsque 14 personnes ont été abattues, a indiqué la police.

Les médias du Belize ont diffusé la semaine dernière une vidéo des quatre suspects menottés gardés par des policiers lourdement armés alors qu’ils étaient conduits devant un tribunal pour une première comparution. Smith semblait avoir un œil au beurre noir. Leur prochaine comparution devant le tribunal est prévue pour le 9 novembre.

Le commissaire de police du Belize, Chester Williams, a déclaré aux journalistes que l’incident semble avoir commencé après que les trois hommes se sont approchés de la petite amie de l’une des victimes, Noah Moro, 23 ans. Une dispute s’est ensuivie et les trois hommes ont quitté la boîte de nuit, pour revenir peu de temps après armés d’armes de poing. Moro a été tué, puis les hommes ont ouvert le feu sans discernement sur la foule, a indiqué la police.

Un autre homme, un ressortissant hondurien de 56 ans, Emilio Garcia, qui aurait tenté de fermer les portes du club pour bloquer les coups de feu, a également été tué par balle, a rapporté le journal bélizien Amandala.

Les trois hommes armés présumés sont ensuite entrés dans deux véhicules distincts, dont un appartenant à Smith, selon la police du Belize.

Williams a déclaré que la police du Belize était au courant de l’existence de Smith, mais que l’ancien soldat s’est largement tenu sous le radar. « Il a déjà été surveillé par la police, mais pas jusqu’à présent », a déclaré Williams aux journalistes.

On pense que Smith a déménagé au Belize il y a environ six mois, mais la police a suggéré qu’il était dans le pays depuis bien plus longtemps.

« Si vous allez sur les réseaux sociaux, vous verrez qu’il y a plusieurs photos de lui et des autres accusés ensemble, traînant et ce genre de choses », a déclaré Williams. « Donc, cela montre qu’ils sont des associés très proches. »

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La page Facebook de Smith contient une photo de lui avec les trois accusés.

Après avoir quitté l’Armée canadienne, Smith a exploité une entreprise appelée Frontline Cabinetry and Furniture. L’entreprise de la région de Barrie fabriquait des meubles, des cuisines et des bars sur mesure. « Ma vision est de faire de mon entreprise un nom familier », a-t-il noté sur son compte LinkedIn. «Avec cela, je prévois embaucher d’autres membres des FC qui feront la transition vers la vie civile.»

Mais Smith a fermé son entreprise, invoquant les restrictions liées à la pandémie comme raison. Dans une vidéo en ligne, il a reproché au gouvernement canadien d’avoir choisi « les grandes entreprises plutôt que les petites entreprises » parce qu’il permettait aux grands magasins de rester ouverts pendant la pandémie, mais obligeait les petites entreprises à fermer. Smith s’est également plaint de son traitement par le gouvernement fédéral, ajoutant que Веlize « ne me doit rien, contrairement au Canada ».

La vidéo a été supprimée d’Internet peu de temps après que les médias du Belize ont publié des liens vers les images.