samedi, novembre 23, 2024

L’ancien juge de la Cour suprême Thomas Cromwell dirige l’examen de Hockey Canada

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L’ancien juge de la Cour suprême du Canada, Thomas Cromwell, dirigera un examen indépendant de la gouvernance de Hockey Canada dans un contexte d’appels à un changement de direction de l’instance dirigeante pour son traitement des récentes allégations d’agression sexuelle contre des joueurs.

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Hockey Canada a déclaré dans un communiqué que l’examen commencera immédiatement et devrait fournir une recommandation provisoire avant son assemblée générale annuelle en novembre.

L’examen « examinera l’organisation et formulera des recommandations pour s’assurer que sa structure de gouvernance, ses systèmes, son personnel et ses processus sont adaptés aux exigences et aux meilleures pratiques d’une organisation nationale de sport de taille, d’envergure et d’influence similaires au Canada », selon Hockey Canada.

Il examinera également l’utilisation par Hockey Canada de son « Fonds national d’actions », qui est alimenté par les cotisations des membres et utilisé pour couvrir les dettes non assurées. Jusqu’à récemment, cela incluait les règlements des réclamations pour agression sexuelle.

Cromwell a siégé à la Cour suprême du Canada de décembre 2008 à septembre 2016.

Daryl Fowler, président de Hockey Winnipeg, affirme qu’un examen indépendant du leadership de Hockey Canada se fait attendre depuis longtemps. Fowler dit que les parents méritent de savoir où vont leurs frais d’inscription

« Un examen indépendant permettant aux parents de savoir où leur argent est dépensé est meilleur que ce que nous avons vu dans le passé », a-t-il déclaré. « L’argent va des associations aux provinces à Hockey Canada… et les joueurs de base voient très peu en retour.

L’examen de la gouvernance a été annoncé par Hockey Canada dans une lettre ouverte le mois dernier après l’annonce en mai que des membres de l’équipe mondiale junior 2018 avaient été accusés d’agression sexuelle collective après un gala de Hockey Canada à Londres, en Ontario, et que Hockey Canada conclu un accord avec le plaignant.

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La femme qui a porté plainte réclamait plus de 3,5 millions de dollars en dommages-intérêts à Hockey Canada, à la Ligue canadienne de hockey et aux joueurs anonymes.

Une autre allégation d’agression sexuelle collective impliquant l’équipe junior mondiale 2003 a fait surface le mois dernier.

Les détails du règlement ne sont pas publics et aucune des allégations n’a été prouvée devant les tribunaux.

Hockey Canada a fait l’objet d’un examen plus minutieux après que La Presse canadienne a rapporté avoir utilisé le «Fonds national d’équité» pour, entre autres, régler des plaintes pour agression sexuelle.

Les détails du fonds, qui n’ont pas été répertoriés dans les rapports annuels de l’organisation, sont inclus dans un affidavit de juillet 2021 signé par Glen McCurdie, qui était alors vice-président des assurances et de la gestion des risques de Hockey Canada, dans le cadre d’une poursuite intentée par un joueur blessé en Ontario

Mercredi dernier, lors d’une audience parlementaire portant sur le traitement par Hockey Canada des allégations de 2018, le directeur financier Brian Cairo a déclaré que l’organisation avait versé 7,6 millions de dollars dans le cadre de neuf règlements concernant des réclamations pour agression et abus sexuels depuis 1989, dont 6,8 millions de dollars liés à à l’agresseur en série Graham James.

Le chiffre n’inclut pas le montant non divulgué du règlement de la plainte de 2018.

Hockey Canada a depuis déclaré qu’il n’utilisait plus le fonds pour régler les réclamations pour agression sexuelle.

Lors de l’audience de mercredi, il y a eu un soutien multipartite pour des changements importants à Hockey Canada, avec John Nater (conservateur), Anthony Housefather (libéral) et Peter Julian (NPD) parmi les députés affirmant que les Canadiens ont perdu confiance dans le leadership actuel.

Le président et chef de la direction de Hockey Canada, Scott Smith, a soutenu qu’il croyait être la bonne personne pour continuer à diriger l’organisation, mais si l’examen de la gouvernance en décidait autrement, il est «prêt à l’accepter».

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