Il est plus que temps que les députés mettent à profit leur salaire à six chiffres
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Bien que les contribuables dépensent des tonnes d’argent, la bureaucratie gonflée d’Ottawa ne peut même pas atteindre ses propres objectifs. En mai, Christopher Nardi du Post signalé que le gouvernement fédéral a accordé aux employés 171 millions de dollars en primes pendant la pandémie alors même que ses ministères n’ont pas atteint la moitié de leurs objectifs de rendement. Le député conservateur Kelly McCauley avait raison lorsqu’il l’appelait «payer pour l’échec» et a déclaré que dans le secteur privé, une telle performance «signifierait qu’on vous montrerait la porte, pas Google Maps et comment vous rendre à la banque pour déposer votre bonus .”
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Mais les bonus ne sont que la pointe de l’iceberg. Le gouvernement fédéral a également dépensé 1,6 milliard de dollars en heures supplémentaires depuis 2019, selon enregistrements obtenu par la Fédération canadienne des contribuables. Malgré la pandémie, Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada représentaient moins de 7 % de toutes les heures supplémentaires rémunérées pendant la COVID-19. Pêches et Océans a déboursé 98 millions de dollars pour les heures supplémentaires, soit 20 millions de dollars de plus que les deux ministères de la Santé réunis.
Élections Canada a dépensé 1,4 million de dollars en heures supplémentaires en 2020, qui n’était pas une année électorale. La Chambre des communes et le Sénat ont dépensé plus de 13 millions de dollars en 2020 et 2021, malgré les deux chambres du Parlement assis dans un format hybride virtuel. Tout en payant toutes ces heures supplémentaires, les fédéraux ont également embauché en moyenne plus de 15 000 nouveaux employés par an. Et 312 825 les employés fédéraux ont reçu une augmentation pendant la pandémie.
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Mais bien qu’ils aient dépensé tout cet argent pour embaucher de nouveaux employés et payer des primes, des heures supplémentaires et des augmentations, le gouvernement fédéral n’a atteint que 49 % de ses objectifs de performance en 2019 et 46 % en 2020.
Cette piètre performance s’étend aux sociétés d’État fédérales. La Banque du Canada a un objectif primordial: maintenir l’inflation proche de 2 %. Quiconque a été dans une épicerie récemment sait qu’il a raté la cible. Les prix à la consommation au Canada ont augmenté de 8,1 % au cours de la dernière année. En 2021, les augmentations annuelles des prix à la consommation ont été supérieures à 3 % pendant neuf mois consécutifs. Les données du Fonds monétaire international montrent que 31 pays industrialisés avaient baisse de l’inflation que le Canada. Seuls trois de nos pairs avaient une inflation plus élevée en 2021.
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En juin, le sous-gouverneur de la banque reconnu que « nous n’avons pas réussi à maintenir l’inflation à notre cible » et que les banquiers centraux du Canada « devraient être tenus responsables ». Malgré ces aveux décourageants, la banque a donné à ses employés 45 millions de dollars de primes et d’augmentations salariales en 2020 et 2021. Au mieux, la Banque du Canada n’a pas réussi à contenir la hausse des prix. Au pire, ses achats agressifs d’obligations d’État ont contribué à alimenter l’inflation la plus élevée d’aujourd’hui en 39 ans. Quoi qu’il en soit, les banquiers centraux du Canada ne méritent pas de primes.
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La Commission canadienne du lait traite également les Canadiens. Comme la Banque du Canada, la CDC a distribué primes et augmentations de salaire au cours des deux dernières années sans couper le salaire de personne. Son dernier rapport annuel dit que le gouvernement lui a donné plus d’argent des contribuables spécifiquement «pour financer l’augmentation des dépenses salariales».
Alors que la Dairy Commission recevait plus d’argent des contribuables pour financer son salaire plus élevé, elle a également augmenté le prix du lait en 2020 et 2021. Cette année, ça augmente le prix du lait deux foisincluant le la plus forte augmentation annuelle des prix jamais de retour en février.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement est une autre société d’État fédérale qui connaît très bien la boîte à biscuits des contribuables. Selon son site Internet, il est « motivé par un seul objectif : l’abordabilité du logement pour tous ». Peut-être n’a-t-il pas été poussé assez fort : les prix de l’immobilier ont augmenté de 13 pour cent en 2020 et de 21 % supplémentaires en 2021. Malgré cela, elle a donné à ses employés près de 60 millions de dollars en primes et soulève ces années.
Les dirigeants de la bureaucratie devraient savoir qu’il ne faut pas accorder d’augmentations de salaire et de primes lorsqu’ils ne parviennent pas à atteindre leurs propres objectifs. Il est grand temps que les députés utilisent leurs salaires à six chiffres et s’assurent que les contribuables cessent de payer plus pour moins.
Franco Terrazzano est directeur fédéral de la Fédération canadienne des contribuables.