GOLDSTEIN : La catastrophe de l’énergie verte en Allemagne est un avertissement pour le Canada

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L’Allemagne, historiquement la puissance économique de l’Europe, a été mise à genoux par sa poursuite imprudente de la soi-disant «énergie verte», tout en renonçant délibérément à sa propre sécurité énergétique.

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Le résultat désastreux est un avertissement à toutes les nations, y compris le Canada, des dangers de la poursuite idéologique de politiques énergétiques à faible émission de carbone, sans tenir compte de la façon dont elles mettent en péril des approvisionnements énergétiques fiables.

Pour l’Allemagne, le dernier coup est venu lundi lorsque la Russie a annoncé qu’elle réduisait ses exportations de gaz naturel vers l’Europe à 20 % de sa capacité, après l’avoir réduite à 40 %.

Parce que l’Allemagne, avec l’Europe, tire 40% de son gaz naturel de la Russie, les citoyens allemands sont confrontés à la flambée des prix de l’énergie cet hiver et à des pénuries de gaz naturel pour chauffer leurs maisons.

Cela risque également de plonger l’Allemagne dans une récession alors qu’elle poursuit deux politiques contradictoires – soutenir l’Ukraine dans sa guerre défensive contre la Russie, tout en finançant l’invasion de l’Ukraine par le président russe Vladimir Poutine en raison de son besoin désespéré d’acheter du gaz naturel (et du pétrole) russe pour alimenter son économie.

La cause profonde de tout cela a été la politique dite « Energiewende » (transition énergétique) de l’Allemagne pour convertir l’Allemagne d’une économie basée sur les combustibles fossiles à une économie à faible émission de carbone.

Combinées à la décision désastreuse de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel en 2011 d’éliminer progressivement les centrales nucléaires du pays à la suite de la catastrophe de Fukushima au Japon – causée par la combinaison d’un tremblement de terre et d’un tsunami sans pertinence en Allemagne – les politiques énergétiques du pays sont devenues de plus en plus bizarres.

D’autant plus que l’Allemagne se présente depuis des années comme le leader vert d’Europe en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le changement climatique.

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Mais afin de compenser la perte d’énergie due à la fermeture de ses centrales nucléaires – qui ne produisaient ni gaz à effet de serre ni pollution de l’air – l’Allemagne a augmenté sa consommation de charbon pour produire de l’électricité – le combustible fossile le plus carboné, dont le lignite, ou lignite, qui est particulièrement sale.

Parce qu’elle investissait également massivement dans l’énergie éolienne et solaire peu fiable, l’Allemagne a dû augmenter son approvisionnement en gaz naturel – le combustible fossile le plus propre – pour compenser la perte de l’énergie nucléaire ainsi que pour soutenir l’énergie éolienne et solaire intermittente, qui ne peuvent pas fournir à la demande une puissance de charge de base au réseau électrique.

Pour cette raison, l’Allemagne s’est de plus en plus appuyée sur l’importation de gaz naturel et de pétrole de Russie, comme l’ont fait de nombreux pays européens.

Cela a rendu l’Allemagne et l’Europe vulnérables à la décision de Poutine de réduire leurs approvisionnements énergétiques en représailles à l’aide de l’Europe pour financer la guerre défensive de l’Ukraine contre son invasion et pour avoir imposé des sanctions économiques à la Russie.

Maintenant, alors que Poutine tourne la vis énergétique sur l’Europe en représailles pour avoir armé l’Ukraine pour combattre ses envahisseurs russes, l’Allemagne et d’autres pays européens redémarrent des centrales électriques au charbon pour compenser la perte de gaz naturel importé de Russie.

La leçon à tirer de tout cela n’est pas que cela justifie le passage plus rapide des combustibles fossiles aux soi-disant énergies renouvelables, comme l’ont soutenu le premier ministre Justin Trudeau, la ministre des Finances Chrystia Freeland et d’autres politiciens «verts».

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C’est que tenter d’évoluer vers une soi-disant économie à faible émission de carbone tout en ignorant le besoin de sécurité énergétique mène inévitablement à la catastrophe.

En fait, la catastrophe énergétique en Allemagne montre pourquoi le Canada se trouve dans la position enviable d’avoir des approvisionnements sûrs en énergie fossile, y compris le gaz naturel, qui est le combustible fossile le plus propre, et une énergie nucléaire sûre et sans émission.

À moins, bien sûr, que notre gouvernement actuel ne gâche cela également.