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OTTAWA — Les experts en maladies infectieuses ne s’entendent pas sur l’utilité de tester au hasard les voyageurs arrivant au Canada pour la COVID-19, alors que le gouvernement fédéral a relancé son programme de dépistage obligatoire.
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Le gouvernement a mis une pause sur les tests aléatoires dans les aéroports en juin, car de longs retards douaniers ont semé le chaos dans les aéroports canadiens, mais a relancé le programme mardi dans quatre grands aéroports : Toronto, Calgary, Vancouver et Montréal.
Les voyageurs aériens sélectionnés au hasard dans ces aéroports doivent désormais se présenter à des emplacements hors site pour être testés pour le COVID-19 ou récupérer un kit d’auto-écouvillonnage.
L’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Theresa Tam, a qualifié les tests de « système d’alerte précoce » pour les nouvelles variantes de la COVID-19 à leur entrée au Canada.
Le gouvernement a accordé plusieurs contrats d’une valeur de centaines de millions de dollars à des entreprises de tout le pays pour administrer le programme.
Le médecin spécialiste des maladies infectieuses, le Dr Zain Chagla, affirme qu’il existe des moyens plus efficaces de surveiller les variantes qui ne gênent pas les voyageurs et ne contribuent pas aux retards de l’aéroport, comme le test des eaux usées à l’aéroport.