Si vous aimez l’anime, il y a de fortes chances que vous vous souveniez du premier film ou de la première émission télévisée qui vous a rendu accro au médium ; votre « médicament d’introduction », si vous voulez. Pour certains, il peut s’agir d’émissions de télévision comme Dragonball Z ou Une pièced’autres peut-être un film spécifique comme Fantôme dans la coquille ou Akira (en effet, j’ai dû vraiment parcourir les archives de la mémoire pour déterminer si Akira était le premier pour moi; c’était définitivement incroyablement tôt dans ma vie). Pour moi, cependant, le tout premier souvenir que j’ai de regarder un anime était l’incroyable adaptation du jeu vidéo, Street Fighter II : le film d’animationsorti en 1994.
J’avoue que je n’étais pas super dans le combattant de rue série quand j’étais jeune. En fait, ce n’est probablement pas avant Street Fighter III: 3e frappe que j’ai vraiment commencé à m’en apercevoir. J’ai cependant tâtonné Street Fighter II’ : Édition Spéciale Champion sur le Mega Drive. J’étais terrible à ça, naturellement, puisque j’étais encore en chiffres simples à l’époque, mais j’ai vraiment aimé jouer en tant que Ryu ou Ken et juste spammer le mouvement ‘Hadoken’ sans arrêt (ce qui n’était toujours pas assez pour gagner le plus de l’époque, d’accord).
Le film d’animation parvient à retirer chaque combattant du jeu et à lui donner un aspect complètement dur à cuire.
Je pense que la plupart des gens conviendraient probablement maintenant que Street Fighter II – en particulier les versions précédentes – était parfois un peu maladroit. En regardant maintenant les sprites de personnages dans l’écran de sélection des combattants et en les comparant à leur apparence dans des jeux ultérieurs comme Street Fighter V et le Street Fighter 6 récemment annoncé, certains d’entre eux ont l’air sérieux bizarre (et ne me lancez même pas sur les versions sanglantes des personnages sur les écrans d’après-match). C’est un jeu assez léger avec une portée limitée pour un récit convaincant, vous seriez donc pardonné de penser que l’adaptation cinématographique suivrait ses traces et serait un peu idiote elle-même.
Pas tout à fait, cependant. Street Fighter II: The Animated Movie parvient à prendre chaque combattant du jeu et à lui donner un aspect complètement dur à cuire. Qu’il s’agisse de Ryu, M. Bison ou Chun-Li, chaque personnage reçoit son moment sous les projecteurs. Heck, même les personnages délibérément loufoques comme E. Honda et Balrog sont rehaussés par l’animation et la narration exceptionnelles du film. Les scènes les plus remarquables incluent le combat d’ouverture entre Ryu et Sagat, l’introduction de M. Bison contre une bande-son impressionnante et inquiétante, et bien sûr le combat brutal d’appartement entre Chun-Li et Vega.
Pour ceux qui ne sont pas au courant, le récit est assez simple. Il raconte l’histoire d’une organisation criminelle connue sous le nom de « Shadowlaw », dirigée par M.Bison avec ses hommes de main Sagat, Balrog et Vega, qui sont à la recherche de nouveaux combattants pour rejoindre leur cause et jeter leur dévolu sur l’incroyablement adepte. combattant Ryu. Incapables de localiser Ryu, ils kidnappent et hypnotisent à la place Ken, qui partage une histoire profonde avec Ryu et peut rivaliser avec lui en termes de capacité de combat. En cours de route, bien sûr, nous rencontrons l’ensemble du casting du jeu dans divers endroits, notamment Fei Long, T. Hawk, Cammy, etc.
Malgré le récit plutôt simpliste, la vraie joie de Street Fighter II : Le film d’animation réside dans les petits détails. Au milieu du film, M. Bison envoie son bras droit Vega pour « s’occuper » de Chun-Li, et cela se traduit par l’une des bagarres les plus cool jamais mises à l’écran.
Il ne manque pas non plus de poids émotionnel; là où certaines émissions et certains films d’animation sont assez satisfaits de leurs personnages apparemment immunisés contre une raclée sévère, Street Fighter II: The Animated Movies nous rappelle que ses personnages sont humains et assez sensibles aux dommages physiques. Quand vous voyez Chun-Li allongée à l’hôpital avec 90% de son corps enveloppé de bandages, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser « Merde, elle est vraiment blesser! ».
[it] pourrait ne pas avoir le même poids qu’Akira et Ghost in the Shell, mais s’adapter les rivalise absolument en termes de qualité pure.
Un cri spécial doit également aller à l’incroyable bande son. J’ai mentionné la musique géniale qui joue pendant la scène d’introduction de M. Bison, mais ce n’est qu’un des nombreux moments du film qui sont considérablement rehaussés par la partition originale. Non seulement cela, mais il fait également un excellent usage de la musique sous licence, avec une scène particulière impliquant Ken conduisant avec sa femme et écoutant « Ces os » par Alice dans les chaînes. Lorsque la même chanson est passée sur la radio du jeu sur Grand Theft Auto: San Andreas une décennie plus tard, j’ai immédiatement pensé « oh hé, c’est cette chanson du film Street Fighter ! ».
Street Fighter II: Le film d’animation n’a peut-être pas le même poids que les films susmentionnés comme Akira et Ghost in the Shell, mais pour moi, il les rivalise absolument en termes de qualité. Il élève avec succès ce qui était déjà un jeu vidéo d’une influence monumentale en donnant à ses personnages des histoires significatives et des moments impressionnants à l’écran.
Si vous ne l’avez jamais vu auparavant, la bonne nouvelle est que l’intégralité du film est disponible sur YouTube. C’est un excellent moyen de regarder le film car il a été mis à niveau avec amour en HD avec un 60fps convivial pour les joueurs, mais je vais croiser les doigts pour une sortie officielle Blu-ray 4K bientôt.
Avez-vous regardé Street Fighter II : le film d’animation lors de sa première sortie dans les années 90 ? Est-ce que ça tient toujours pour toi ? Partagez votre opinion dans les commentaires ci-dessous.