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Johnny Got His Gun jette un regard déchirant dans l’esprit d’un conscrit de la Première Guerre mondiale qui gisait sans défense, sans bras, jambes, bouche, oreilles, nez ou yeux, mais qui, au fil des années, est déterminé à rétablir le contact avec le monde extérieur et dites aux « petits gars » de ne plus jamais permettre à des politiciens belliqueux de les massacrer à nouveau.
Joe Bonham, conscrit de la Première Guerre mondiale, est allongé dans un hôpital, bandé partout et se rendant compte qu’il est au moins sourd et qu’il a perdu ses deux bras. Le processus de découverte est lent, alors qu’il entre et sort de la conscience, se souvenant de la famille et de la petite amie qu’il laisse derrière lui à contrecœur. Bonham sait qu’il n’est pas venu rendre le monde sûr pour la démocratie. Il se souvient avoir dit adieu à la belle Kareen Birkman, âgée de dix-neuf ans, après avoir fait l’amour avec elle la veille de l’arrivée du train de troupes. Elle le supplie de ne pas se présenter. Leurs adieux se déroulent dans un méli-mélo de chants patriotiques, de discours et de prières, auquel cas les amoureux n’ont plus le temps de prier.
À travers des flashbacks, Bonham se souvient d’une romance ratée au lycée et d’une évasion d’une journée de la réalité dans le désert de l’Utah, contemple l’amitié et la trahison et les bouffonneries d’un type amusant dans la boulangerie où il travaille à Los Angeles. Bonham émerge de son flashback pour se rendre compte qu’ils sont beaucoup plus étendus et qu’il est maintenu en vie contre sa volonté, incapable de protester. Il lui reste un sens : sentir sur les parties restantes de son corps. Bonham méprise la profession médicale, qui a profité de la guerre, apprenant des techniques qui aboutissent à le sauver alors qu’ils auraient dû le laisser partir.
Bonham sent un rat ronger constamment une blessure latérale non cicatrisée et ce n’est que lorsque son infirmière s’occupe de lui qu’il réalise que le rat est un rêve. Il décide qu’il doit être capable de discerner la réalité du rêve, car c’est tout ce qui lui reste. Bonham se rend compte que même si des êtres chers étaient à ses côtés, il ne le saurait pas. Cela l’amène à penser à ceux qui enrôlent des « petits gars » dans des guerres pour des idéaux. Bonham prétend de bonne foi être le seul mort vivant de l’histoire et le seul droit de parler au nom des morts. Tous les patriotes et idéalistes sont des menteurs et des imposteurs.
Essayant de garder son esprit occupé, Bonham se lamente d’avoir gâché ses années d’école. Il détermine qu’il doit conquérir le temps, mais ses premières tentatives sont trop complexes. Finalement, il simplifie ses méthodes; ils travaillent, et il déclare ce jour-là le Nouvel An. Il n’aime pas recevoir une médaille et veut que les « grands » voient ce qu’ils ont fait pour lui. En recevant la médaille, Bonham se rend compte que si les vibrations peuvent lui communiquer, il devrait pouvoir communiquer par elles. Il commence à tapoter continuellement SOS en code Morse avec sa tête contre son oreiller, mais désespère bientôt que son infirmière de jour comprenne un jour. Il veut mourir, car cela seul lui donnera la paix. Bonham est certain qu’un médecin comprendra son tapotement, mais au lieu de cela, il est simplement tranquillisé. Dans un rêve, Bonham voit le Christ jouer aux cartes avec des recrues bientôt mortes et tombe en pleurant à ses pieds.
Bonham reçoit une infirmière de jour temporaire qui trace « Joyeux Noël » sur sa poitrine. Cette communication apporte l’exaltation et il reprend son SOS, mais le médecin qu’elle convoque rejette les idées folles de Bonham de devenir un monstre de sideshow pour gagner sa propre voie dans le monde extérieur (tout en démontrant les horreurs cachées de la guerre). Drogué à nouveau, il se voit comme un nouveau messie et formule une plate-forme : les petits gars qui, tout au long de l’histoire, ont obéi aux grands, se sont battus et sont morts, ne permettront plus jamais que cela se produise. Chaque Johnny qui a remis une arme à feu saura où la pointer.
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