Cette semaine sur HBO Westworldun visage familier a finalement refait surface, tandis que les choses tournaient à la mort dans le nouveau parc à thème.
L’épisode « Années Folles » renoue enfin avec Bernard, « endormi » depuis sept ans. La dernière fois que nous l’avons vu, il était affalé sur un lit en train de ramasser la poussière pendant que le monde se déchaînait autour de lui. Heureusement, il a eu un ami (et un chien de garde) à Ashley Stubbs, ancien chef de la sécurité chez Westworld et de loin l’acolyte le plus fidèle de la série. Plus d’informations à ce sujet sous peu.
L’épisode commence avec Bernard ouvrant les yeux dans le Sublime. Son fils, Charlie, lui chuchote, lui dit de se réveiller et lui arrache le labyrinthe miniature – celui que nous avons vu tout au long du spectacle – de ses mains. Bernard suit son fils à travers une porte voisine et dans une vaste étendue de collines ensoleillées. Au sommet de la crête la plus proche se trouve un arbre qui s’enflamme devant ses yeux, le conduisant à un endroit ressemblant à Westworld. Des corps jonchent les rues poussiéreuses. Les flammes lèchent les chariots abandonnés. Un loup sort d’un magasin voisin pour inspecter les morts. Alors que Bernard assiste à la scène qui donne à réfléchir, un cheval blanc galope à travers le carnage. Rien de tout cela n’a beaucoup de sens pour le moment, mais ce ne serait pas Westworld si une partie de cette histoire était claire dès le départ.
La scène change à nouveau, mettant cette fois Bernard face à face avec le même cheval alors que des écrans massifs clignotent autour d’eux. Il traverse péniblement la vision et finit par arriver à… une tour. Les scénaristes ont laissé entendre à ce sujet tout au long de la saison, et cette structure ressemble au dessin que Christine a aperçu à la clinique de santé mentale.
Bernard avance dans le bâtiment et constate que le cheval l’a conduit à Akecheta, qui explique où il se trouve et pourquoi il a pris la forme qu’il a. Bernard revient du Sublime et prend la route avec Stubbs.
Pendant ce temps, Maeve et Caleb naviguent dans le nouveau parc à thème flashy inspiré des années 1920 de Delos. (« Ils n’épargnent aucune dépense pour leurs prisons » est l’une des citations les plus salées de Maeve à ce jour.) Les configurations narratives dans le parc sont familières : chaque choix que vous faites, chaque hôte que vous aidez, déclenche une chaîne d’événements qui se sent bio mais en fait méticuleusement tracé et contrôlé. Ce n’est peut-être plus une simulation du Far West, mais c’est toujours une entreprise Delos. Cela signifie que la manipulation et l’auto-indulgence éhontée abonderont. Caleb attrape une canette qui passe devant lui dans la rue mais Maeve l’arrête, l’éloignant de l’un des scénarios prédéfinis du parc.
Bernard et Stubbs s’arrêtent dans un restaurant en bord de route. Bernard teste l’intégrité de sa réalité et ordonne à Stubbs de commander une fonte de thon. Stubbs demande à Bernard ce qu’il fait. Bernard répond: « Essayer de discerner qui est ici. » Il explique que le Sublime lui a montré d’innombrables réalités qui pourraient devenir réalité; en déclenchant une série d’événements spécifiques, Bernard espère mettre le monde sur la voie de la survie plutôt que de la destruction. Il tue deux clients du restaurant avant qu’une femme ne se gare sur le parking. Selon Bernard, elle est la clé pour sauver le monde. Bernard lui montre un dessin du Labyrinthe sur un dessous de verre et elle leur dit de venir avec elle.
De retour au parc, Maeve et Caleb attendent au Butterfly Club. Un groupe de gangsters prend d’assaut le bar, permettant à Maeve et Caleb de se cacher parmi les piles d’hôtes morts ramenés à l’installation de Delos pour réparation. Alors qu’ils naviguent dans le bâtiment, ils se battent eux-mêmes pris dans un autre niveau du jeu initié par les Dolores de ce parc. Maeve est blessée, mais les deux parviennent à atteindre le niveau inférieur. Là, ils découvrent que l’entreprise développe une sorte de parasite. Plus loin, ils voient des nuages de mouches que William et Dolores-Hale utilisaient pour corrompre et tuer leurs victimes.
La femme de Caleb, Uwade, et leur fille, Frankie, se retrouvent en danger alors que les hommes qui les gardent semblent compromis. Uwade tue l’un d’eux et s’échappe avec Frankie.
Dans le désert, la mystérieuse femme bande les yeux de Stubbs et Bernard, les conduit dans le désert et les guide à travers une série de pièges et de protections avant de les présenter aux autres membres de son groupe. Bernard dit qu’il y a une arme cachée dans le désert et qu’il peut les aider à la trouver.
Les épisodes nous laissent sur une note angoissante : William et Maeve se battent brièvement mais brutalement (le premier prenant le dessus), et Caleb découvre que Delos contrôle les prisonniers. Il enregistre une copie hôte de sa fille, pour se rendre compte qu’il est tombé dans un piège. La tête de l’hôte Frankie s’ouvre alors, et un nuage de ces mouches bâtardes attaque Caleb….
Qu’avez-vous pensé du troisième épisode de la saison 4 ?