Nous, les Canadiens, devrions faire une pause pour réfléchir à ce que nous n’avons pas vécu, à ce que nous avons été épargnés, par rapport aux nations moins fortunées
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Fête du Canada et jour du Souvenir.
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Ce sont, ou ils devraient certainement être, les jours fériés centraux de notre calendrier civique. Ils sont intimement liés. (Pas plus catégoriquement qu’à Terre-Neuve où le 1er juillet est aussi un jour de « souvenir » profond pour les terribles pertes du Newfoundland Regiment lors de la bataille de la Somme.)
Le jour du Souvenir est des plus solennels.
La fête du Canada est — est certainement censée être — une journée de gratitude et de célébration.
Le premier et le plus grave, le jour du Souvenir, sert à honorer ceux qui ont servi dans les guerres du siècle dernier.
La deuxième et jubilatoire, la fête du Canada, sert à faire le point, à rappeler à quel point nous avons de la chance.
La fête du Canada sert à faire le point
Le 1er juillet et le 11 novembre sont conjoints – si je puis m’exprimer ainsi, respectueusement – chacun signale ou complète l’autre. Nous exprimons notre gratitude aux premiers pour la vie que nous avons au Canada, que les sacrifices rappelés aux seconds nous ont léguée.
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Et nous avons de hautes raisons pour cette gratitude.
Pour tant de pays au cours du siècle dernier et plus longtemps, l’histoire a été un poing énorme et cruel, le terrible livre d’Orwell. Cela a été un record de sujétion ou de tyrannie, de guerres civiles, de massacres intestins vicieux – le Rwanda et le Cambodge offrent des exemples horribles très récents. Dans d’autres pays, les citoyens ont été pris pendant des décennies sous la menace continue et pire de leurs propres gouvernements. À l’extrémité vraiment terrible de l’échelle, il y a la Corée du Nord, encore aujourd’hui, une prison d’un pays ; lire les mémoires de la poignée de ceux qui se sont échappés de cette caserne vous laissera en larmes.
Tous les peuples qui ont enduré ou endurent la domination sous le communisme, qui n’ont donc jamais connu la liberté, dans trop de cas pendant des générations entières, ont regardé et regardent avec un désir épuisé vers ces pays, le nôtre parmi eux, dont les démocraties, aussi imparfaites soient-elles, mettre la liberté et l’individu comme les étoiles maîtresses du gouvernement.
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Et nous pouvons voir aussi que les États issus du communisme ne se débarrassent pas facilement ou rapidement de leurs brins génétiques de cruauté et de dévergondage. La vile invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine restera comme le rappel actuel de cette vérité.
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Il n’est pas nécessaire de continuer ce sombre catalogue, car le reste est trop connu.
Nous, Canadiens, devrions donc, à certains moments de pause, centrer dans notre conscience ce que nous avons ne pas expérimenté, non enduré, ce qui nous a été épargné. Et remerciez, exprimez votre gratitude pour cette exception.
Nous avons d’autres motifs pour la même émotion. Le Canada est prospère, en profondeur il est stable, chanceux dans son État voisin, et a été largement exempt des grandes misères du monde, de la vraie pauvreté et de la vraie violence. Nous ne souhaitons peut-être pas le dire à haute voix, mais nous avons été bénis. Nous devrions rester un moment pour marquer cela aussi.
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La fête du Canada et le jour du Souvenir sont ces moments de pause. Ils sont, ou devaient certainement être – il y a eu plus qu’un sentiment d’éloignement de leur objectif initial – des moments privilégiés pour faire le bilan de nous-mêmes et de notre pays, pour noter les sacrifices et les réalisations de notre entreprise commune, et pour noter comment les deux sont si profondément liés, comment le sacrifice – parfois terrible comme à la guerre, parfois l’endurance patiente et l’industrie personnelle comme aux premiers jours de la création de ce pays – a permis la réalisation ; et comment la réalisation a construit l’esprit pour entreprendre et permettre ces sacrifices.
À un niveau plus serein, nous nous regardons également tels que nous sommes aujourd’hui. Au Quotidien du Canada.
Nous, les Canadiens, devrions… offrir nos remerciements
Car malgré tout ce que nous considérons comme désordonné ou faux, chaque incompétence, chaque agacement, la grande majorité des Canadiens aiment leur pays, croient en leur pays et ne sont tristes que lorsque ceux qui le « dirigent » les laissent honteux de leur médiocrité.
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Nous sommes dans la plupart des cas — il y a toujours des exceptions — à l’aise les uns avec les autres. Sautez dans une province qui n’est pas la vôtre et voyez à quel point l’accueil est bon. La plupart des gens sont plutôt accueillants – avec tact aussi. Ils ne fourmillent pas d’hospitalité, mais glissent doucement dedans.
La touche de réticence dans le tempérament canadien est une bonne chose. (Notre voisin privilégie un mode d’exubérance, mais à chacun le sien.) C’est un signe de considération pour la sensibilité de l’autre. Une partie de « être gentil ». Être agréable.
Ne pensez pas que gentil ou agréable sont de petits mots. Un pays doit avoir beaucoup grandi, avoir évolué avec beaucoup d’efforts vers une condition rare, pour que ces qualités s’approchent même d’être considérées (ou d’être légèrement plaisantées) comme des caractéristiques nationales. Il y a, à bien y penser, des choses pires que d’être gentil.
Ce serait une bonne chose de voir – j’écris à la veille de la fête du Canada – une célébration complète et saine de notre bonne providence le 1er juillet, un rafraîchissement d’appréciation pour le pays que nous avons en commun. Comme ce serait de voir le 11 novembre un renouvellement plus profond de l’appréciation de la contribution ultime de ces générations de soldats passées.
Poste nationale