La décision de la semaine dernière n’affecte pas les Canadiens, mais les manifestants ont exprimé leur inquiétude et, dans certains cas, leur rage que les gens aux États-Unis aient du mal à accéder aux services dont ils ont besoin. Avec la décision de la Cour suprême, « toutes les femmes du monde sont attaquées », a déclaré une intervenante.
Organisé par la Fédération du Québec pour la planification des naissances (FQPN) et quelques autres organismes pour que les gens expriment publiquement leur colère « face au contrôle, sanctionné par l’État, du corps et de la vie des femmes, des hommes trans et des personnes non binaires dans le États-Unis, et de rendre visible votre solidarité avec ces personnes désormais contraintes de se reproduire.
Des événements ont été organisés dimanche après-midi dans d’autres palais de justice de la province, dont Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières. Une autre manifestation a eu lieu à Halifax.
Pour Caro Dupeyras, la décision de la Cour suprême de vendredi a représenté « un pas de géant en arrière ».
Laurence Raynault-Rioux, coordonnatrice de la FQPN, a qualifié la décision de «révoltante», bien qu’elle reconnaisse qu’elle ne l’a pas surprise et qu’elle y voit le signe d’un mouvement général vers la droite politique.