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LONDRES – Monkeypox n’est pas encore une urgence sanitaire mondiale, a déclaré samedi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), bien que le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, se soit dit profondément préoccupé par l’épidémie.
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« Je suis profondément préoccupé par l’épidémie de monkeypox, il s’agit clairement d’une menace sanitaire en évolution que mes collègues et moi au Secrétariat de l’OMS suivons de très près », a déclaré Tedros dans un communiqué.
L’OMS a déclaré dans un communiqué séparé que bien qu’il y ait eu des opinions divergentes au sein du comité, ils ont finalement convenu par consensus qu’à ce stade, l’épidémie n’est pas une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).
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L’étiquette « urgence mondiale » ne s’applique actuellement qu’à la pandémie de coronavirus et aux efforts en cours pour éradiquer la poliomyélite, et l’agence des Nations Unies a renoncé à l’appliquer à l’épidémie de monkeypox après les conseils d’une réunion d’experts internationaux.
Selon l’OMS, plus de 3 200 cas confirmés de monkeypox et un décès ont été signalés au cours des six dernières semaines dans 48 pays où il ne se propage généralement pas.
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Jusqu’à présent cette année, près de 1 500 cas et 70 décès en Afrique centrale, où la maladie est plus courante, ont également été signalés, principalement en République démocratique du Congo.
Monkeypox, une maladie virale provoquant des symptômes pseudo-grippaux et des lésions cutanées, s’est propagée en grande partie chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en dehors des pays où elle est endémique.
Il existe des vaccins et des traitements contre la variole du singe, bien qu’ils soient en nombre limité.
Certains experts mondiaux de la santé ont déclaré que l’OMS avait peut-être hésité à faire une déclaration parce que sa déclaration de janvier 2020 selon laquelle le nouveau coronavirus représentait une urgence de santé publique avait été largement accueillie avec scepticisme dans le monde entier.
Mais d’autres ont déclaré que l’épidémie répondait aux critères pour être qualifiée d’urgence.
Gregg Gonsalves, professeur agrégé d’épidémiologie à l’Université de Yale qui a conseillé le comité mais qui n’est pas membre de l’OMS, a déclaré samedi à Reuters par e-mail qu’il pensait que la décision était « malavisée ».
« Cela remplissait tous les critères, mais ils ont décidé de rejeter cette décision capitale », a-t-il déclaré.