La fission nucléaire devra peut-être surmonter un obstacle de perception publique ici sur Terre afin d’obtenir le financement et le développement dont elle a besoin pour avancer suffisamment pour nous aider dans nos efforts de décarbonisation, mais la surface lunaire pour la plupart vide évite une grande partie du problème d’image du nucléaire. La NASA a annoncé mardi qu’elle engageait trois fournisseurs pour fournir des concepts de systèmes d’énergie de fission nucléaire conçus pour être utilisés sur la lune.
Les offres gagnantes pour ce prix sont venues de Lockheed Martin, Westinghouse et IX (une joint-venture d’Intuitive Machines et X-Energy). Chacun travaillera avec quelques partenaires pour développer ses systèmes, qui seront des « concepts initiaux » uniquement dans le but de satisfaire à ce contrat particulier, et chacun recevra environ 5 millions de dollars pour son travail, qui devrait prendre environ 12 mois.
La NASA s’associe à juste titre avec le Département de l’énergie (DOE) sur ce projet, et les spécifications incluent une capacité de production d’électricité de 40 kilowatts, capable de générer cela pendant au moins une décennie. C’est à peu près ce que contient une charge complète sur une Nissan Leaf d’entrée de gamme actuelle — mais en tant que générateur de fission, il fournirait évidemment cela en continu.
Cela peut sembler peu, mais déployé individuellement ou en groupe pour soutenir une base lunaire, il pourrait résoudre bon nombre des défis du type d’occupation prolongée de la lune que la NASA envisage d’établir à terme via son programme Artemis, qui cherche à ramener les humains à notre plus grand satellite naturel pour des missions scientifiques en cours.
Les conditions sur la lune (et sur Mars d’ailleurs) exagèrent bon nombre des mêmes défis auxquels nous sommes confrontés avec d’autres sources d’énergie, comme l’énergie solaire, ici sur Terre : à savoir, elles doivent pouvoir fonctionner de manière cohérente, quelle que soit la disponibilité de la lumière du soleil et dans environnements difficiles.
La NASA note également que les travaux effectués pour ce contrat pourraient avoir d’autres applications futures pour les systèmes de propulsion des engins spatiaux à longue portée pour les explorations de l’espace lointain.