« Cette enquête concerne des incidents survenus à bord du navire lors d’une escale à Swinoujscie, en Pologne, lors d’un déploiement dans le cadre de l’opération Reassurance. Ces incidents ne concernent aucune inconduite sexuelle, comportement sexuel préjudiciable ou inapproprié.
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Le commandant d’une frégate de la marine qui mène actuellement des opérations pour l’OTAN a été démis de ses fonctions.
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Mais les Forces canadiennes ont invoqué un niveau élevé de secret sur ce qui était à l’origine de la destitution du commandant du NCSM Halifax. Il refuse même de nommer la personne.
Cependant, un communiqué de presse de mars de la Marine royale canadienne a déclaré que le commandant Dale St. Croix serait le commandant de la frégate.
Le NCSM Halifax est parti en mission auprès de l’OTAN le 19 mars.
La Défense nationale a annoncé jeudi la destitution du commandant.
« À la suite de plusieurs incidents à bord du NCSM Halifax au cours de l’opération Reassurance, le vice-amiral Bob Auchterlonie, commandant du Commandement des opérations interarmées du Canada, a relevé temporairement le commandant du NCSM Halifax de ses fonctions afin qu’une enquête sur les détails des incidents puisse avoir lieu », la déclaration a noté.
« Cette enquête concerne des incidents survenus à bord du navire lors d’une escale à Swinoujscie, en Pologne, lors d’un déploiement dans le cadre de l’opération Reassurance. Ces incidents ne concernent aucune inconduite sexuelle, comportement sexuel préjudiciable ou inapproprié.
La déclaration a noté que l’action était jugée nécessaire pour garantir le déroulement de l’enquête pendant que le NCSM Halifax poursuivait son déploiement avec le Groupe maritime permanent 1 de l’OTAN.
Le commandant Paul Mountford, commandant du NCSM Charlottetown, a pris le commandement d’Halifax par intérim. Il continuera à commander jusqu’à ce que la frégate rentre chez elle à Halifax à la mi-juillet.
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« Le commandant relevé du NCSM Halifax servira dans d’autres rôles au sein du quartier général des Forces maritimes de l’Atlantique au Canada jusqu’à la conclusion de l’enquête », ajoute le communiqué.
Il n’y avait aucune explication pour laquelle Auchterlonie avait décidé que le nom du commandant devait rester secret.
Sainte-Croix a récemment accordé des entrevues aux médias et la Marine royale canadienne a souligné le leadership de Sainte-Croix dans des annonces médiatiques et des articles de relations publiques.
Un article du 5 avril publié sur le site Web de la Défense nationale citait St. Croix disant que lui et l’équipage étaient reconnaissants du soutien qu’ils avaient reçu pour leur mission de l’OTAN. « Nous avons reçu beaucoup d’encouragements de la part des gens et des politiciens aux chefs d’entreprise, tous nous disant qu’ils sont fiers de ce que nous faisons. C’est très émouvant », a déclaré St. Croix.
La révocation du commandant d’un navire de guerre, en particulier d’un navire en mer, est considérée comme une action importante.
En janvier 2020, la marine a démis à la fois le commandant du NCSM Calgary et son commandant en second quelques mois seulement avant que la frégate n’entreprenne une nouvelle mission dans le Pacifique. Le commandant a été démis de ses fonctions en raison des problèmes rencontrés par l’équipage du navire de guerre pour se préparer au prochain déploiement en Asie-Pacifique.
Le commandant en second a été relevé de ses fonctions après avoir été reconnu coupable d’inconduite pour ses actions en désactivant les détecteurs de fumée et de chaleur dans le carré du navire afin qu’il puisse fumer. La désactivation de ces systèmes de sécurité a eu lieu moins de deux semaines après qu’un incendie se soit déclaré dans la salle des machines du NCSM Calgary.
Aucun communiqué de presse sur le retrait des officiers n’a été publié à l’origine, mais les détails du retrait ont été divulgués au journal Times-Colonist de Victoria, qui a ensuite rendu compte de la décision de la marine.
La Marine royale canadienne a ensuite nommé les deux personnes dans les médias.